III. Exercices sur le contenu des textes



III.1. Commentez, développez, argumentez :

                1. La jeunesse est notre boule de cristal.
                2. Une génération aux ailes coupées.
                3. Les fils à pépé sont des enfants vernis.
                4. La famille est le cocon sublime.
                5. L'engouement des post-adolescents pour l'Europe.
                6. Au fond, la jeunesse est bien toujours ce qu'elle était.

III.2. Relevez des textes (tous les cas) de l'ironie des auteurs, précisez sa valeur sémantique, expliquez la tonalité générale des articles.

III.3. Précisez le genre des textes, leur problématique, le but des auteurs et le public visé.

III.4. Repérez l'idée maîtresse de chacun des textes. Dites si elles sont en corrélation avec les titres des articles.

III.5. Repérez les idées secondaires des textes lus, groupez-les à partir du critère d'importance. Par exemple :

  • les valeurs prioritaires des jeunes Français ;
  • les jeunes et la politique, etc.

III.6. Rédigez une synthèse concise, ordonnée et objective. Éliminez les locutions imagées et les constructions syntaxiques des auteurs (par exemple, les phrases nominales).

IV. Textes complémentaires

IV.1. Lisez le texte ci-dessous. Retrouvez les questions posées appelant des réponses "positives" ou "négatives". Quel titre donneriez-vous à ce texte ?

Ce qui me frappe le plus dans l'image des jeunes d'aujourd'hui, c'est la priorité donnée aux valeurs individuelles sur les valeurs collectives.

Cette particularité saute aux yeux quand on leur demande si un certain nombre de mots évoquent quelque chose de positif ou quelque chose de négatif. Négatif, le mot "politique". Peut-être ne s'agit-il que d'une réaction qui s'inscrit dans l'air du temps. Le débat politique actuel, caractérisé par le sectarisme, la mauvaise foi, la banalité, n'a rien de très enthousiasmant. Mais il serait plus dommage que ce rejet porte sur la nature même de la politique, qui est la prise en compte des volontés et des intérêts d'une collectivité désireuse d'organiser la vie commune. La politique est la base de la vie dans une société civilisée.

Négatif également, le mot "syndicalisme". Là encore, la conjoncture actuelle, déprimante à force d'archaïsme, a sans doute joué. Mais la tradition syndicale repose sur la solidarité et la lutte collective. Leur rejet est également inquiétant.

Négatif encore, le mot "armée", alors que - contrairement à ce que certains pouvaient penser - le mot "patrie" est jugé positif. Il y a contradiction entre ces deux réponses. L'armée, si imparfaite soit-elle dans son organisation, est, dans notre monde conflictuel, l'un des moyens indispensables à l'indépendance, donc à l'existence d'une nation. On ne peut vouloir la fin en rejetant les moyens.

Négatif encore, le mot "religion". Certes, les divers fanatismes qui se sont exprimés ces temps-ci expliquent au moins en partie ce jugement. Mais il est probable que la communauté de pensée et d'actions qu'implique l'appartenance à une religion est refusée au nom d'un individualisme affirmé, que l'adhésion à la "fraternité" ne suffit pas à compenser.

Cet individualisme apparaît aussi dans le qualificatif qui recueille la grande majorité des suffrages : la jeune génération se dit massivement d'abord soucieuse de réussite financière. On peut noter également que les menaces qui pèsent sur les individus (sida, chômage, violence quotidienne) sont considérées comme plus angoissantes que celles qui pèsent sur la collectivité (racisme, catastrophe écologique, guerre, faim dans le monde).

En d'autres temps, pas si lointains, les valeurs collectives, avec ce qu'elles impliquent de générosité, de solidarité, d'idéalisme, caractérisaient les jeunes par rapport aux adultes. Ce n'est plus le cas. Dommage ! Mais peut-on se contenter d'en incriminer les jeunes ? Certes pas. Si les responsables politiques, syndicaux, religieux, etc. sont aussi rejettés, c'est parce qu'ils apparaissent décalés par rapport aux besoins et aux attentes d'une génération. Ils ne sont plus porteurs des aspirations collectives qu'ils sont censés incarner.

(Albert Du Roy, Le Parisien, 1989)

IV.2. Quels sont les mots qui évoquent pour les jeunes Français "quelque chose" de négatif ? Quels sont les motifs qui peuvent justifier ce jugement négatif ?

IV.3. Le mot "armée" est jugé négatif, alors que le mot "patrie" est jugé positif. Pourriez-vous expliquer cette contradiction ? L'auteur de l'article écrit : "On ne peut vouloir la fin en rejetant les moyens". Quelle est cette "fin" ? Quels sont les "moyens" ?

IV.4. Quel est le plus grand souci des jeunes Français d'aujourd'hui ? Les menaces qui leur paraissent les plus angoissantes sont-elles de l'ordre individuel ou collectif ?

IV.5. Quels sont les désirs des jeunes et quelles sont les valeurs proposées par la société ? Y a-t-il une concordance ?

IV.6. Commentez : La politique est la base de la vie dans une société civilisée.

IV.7. Qu'est-ce que c'est qu'une société civilisée ? Dressez une liste du lexique associatif, par exemple : progrès technique, sécurité sociale ... Continuez !

IV.8. Proposez un titre nominalisé au texte étudié. Justifiez votre choix.

IV.9. Rédigez un résumé évaluatif du texte ?

IV.10. La jeunesse a-t-elle toujours existé ? Lisez le texte sur les jeunes du Moyen Âge et dites ce qui les diffère des jeunes d'aujourd'hui.


Дата добавления: 2019-01-14; просмотров: 310; Мы поможем в написании вашей работы!

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