II. Exercices de vocabulaire.
II.1. Expliquez ce que signifient :
- être en marge
- être branché
- hobby, n. m.
- ambiance bohème
- visage unisexe
- se défoncer (fonceur).
II.2. Précisez la signification du mot image répété quatre fois dans le texte 1.
II.3. Relevez des textes lus les mots qui désignent les groupes de jeunes, cherchez leurs équivalents russes. Par exemple : hippies, punks...
II.4. Distinguez :
arriviste - ambitieux
liberté - libéralisme
immobilisme - conservatisme
tolérance - compréhension
II.5. Quel est le contraire de marginal, de paradoxal, de normal, de total, de minimal, de principal ?
II.6. Dites au pluriel :
| type marginal | chiffre minimal |
| esprit paradoxal | jeu final |
| pays natal | coup fatal |
| revenu total | accueil glacial |
| problème social | message spécial |
| conflit mondial | travail expérimental |
II.7. Quel est le procédé de formation des mots disco, pop, techno, frigo, pub, sympa, apéro, promo, expo, dactylo. Complétez les mots tronqués.
II.8. Corrigez les fautes dans le texte ci-après (il y en a 7).
Être en groupe
La participation d'un adolescent à un groupe de jeunes du même âge est d'observation courante et nous pourrions dire, tout à fait nécessaire. Le besoin pour l'adolescent d'être "en groupe" répond à des nécessités éducatives et sociales mais aussi à des motivations personnelles. Il est même sans doute inquiétant de voir un adolescent isolé , ne voyant pas d'autres jeunes de son âge et restant trop systématiquement ataché à des relations limitées au cercle familiale. Cette participation au groupe répond en effet à des besoins éducatifs. Les groupes sont un moyen d'échange des différentes informations que chacun des participants peut avoir recueillis dans les situations familiales personnelles, des activités de loisirs ou des intérêts individuels qu'il a alors l'occasion de transmettre à ses pairs. De multiples exemples peuvent venir ici à l'esprit comme les discussions autour d'un film, d'un livre, d'une émission de télévision, d'un problème de mathématiques, ou de la compréhension du texte d'un auteur au programme de l'année scolaire. Cette adésion au groupe répond également à des besoins sociales qui permettent à l'adolescent de se sentir intégré dans la société et plus particulièrement à la classe d'âge qui caractérise cette société. Ici, la musique est sans doute l'exemple le plus marquant de l'exercice de ce besoin, musique toujours plus ou moins différente de celle de la génération précédente mais en même temps, constituant un lien entre soi et ses pairs.
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Le groupe peut également répondre à des motivations intrapsichiques individuelles ; il peut être également le relait de ce qu'on appelle l'idéal du Moi, le groupe constituant un moyen d'atteindre ce que l'on rêve d'acquérir, de conquérir ou d'être, soit par sa vocation, soit par son idéologie prédominante, soit tout simplement par les possibilités d'accès qu'il procure à de nouvelles activités. Le groupe a aussi ses dangers en ce sens qu'il peut être le représentant de l'opposition au milieu familial ou être le lieu de rencontres avec un membre antisocial ou même malade, ce qui est d'autant plus menaçant pour l'équilibre de l'adolescent qui s'y attache, à fortiori si celui-ci est indispensable pour le développement de l'adolescent.
II.9. Exercice de style. Lisez et retenez :
Langage et modes
Le langage a ses modes. Il suit l'évolution de la société. Dans les années 40, pour désigner une femme on disait familièrement unepépée ou une souris. Puis est venue l'époque des gonzesses. Depuis deux décennies, c'est le terme nana qui prévaut. La terminologie pour homme a suivi la même évolution avec gars, type et aujourd'hui mec. Certaines modes de langage persistent. C'est le cas des expressions valorisantes c'est super, il est génial, c'est super (génial) qui peuvent s'appliquer à n'importe quoi et à n'importe qui. D'autres disparaissent. On ne dit plus beaucoup c'est dément (= c'est super) et il est probable que c'est canon ou c'est giga utilisés en 1990 disparaissent vite. Les expressions à la mode détournent le sens de mots courants. Ainsi le mot caisse a désigné une vieille voiture, puis une voiture quelconque et enfin une mobylette (en remplacement de mob).
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Le verbe craindre, utilisé dans l'expression ça craint, exprime une vague idée négative.
Certaines modes ne concernent que des groupes réduits. C'est le cas du verlan, où l'on inverse l'ordre des syllabes dans le mot. Laisse béton = laisse tomber, chébran = branché, une meuf = une femme..
A côté de ces créations verbales, il existe aussi des tics de langage dont les gens sont moins conscients. Les années 80 ont vu l'inflation de l'expression au niveau de qui établit (improprement) une idée de relation : "J'ai des problèmes au niveau de mon budget." Certaines personnes ne disent jamais oui mais absolument. Enfin, à une certaine époque, la plupart des hommes politiques commençaient leurs phrases par "Écoutez". Leurs conseillers en communication les ont depuis corrigés. Les slogans publicitaires inspirent souvent le langage quotidien. Ainsi le "Ça, c'est ben vrai !" dit par une vieille villageoise à l'accent rocailleux dans une publicité pour machine à laver a eu un succès énorme. L'expression est encore utilisée pour exprimer une banale évidence. De même le slogan "Un verre, ça va. Trois verres, bonjour les dégâts !" d'une publicité contre l'alcool au volant, a été décliné à toutes les sauces : "Un jour de pluie ça va. Trois jours, bonjour les dégâts."
II.10. Exercice de style.
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Dans les phrases suivantes, y a-t-il, à votre avis, unité de niveau de langue (soutenu, standard, familier, argotique) ? Si oui, quel niveau ? Si non, pourquoi ? Reprenez les phrases où il existe une rupture de style pour les rendre plus "homogènes".
1) Et alors, le mec, tu vois, il s'est mis à dérober tout ce qui lui tombait dans les pattes.
2) L'enfant escamota quelques friandises tandis que l'épicière regardait ailleurs.
3) Ce con a piqué des disques mais il s'est fait repérer illico et les flics ont rappliqué aussi sec.
4) Le directeur, fort courroucé, tança vivement ses subordonnés.
5) Tu fais sans arrêt des bêtises : ça n'a rien d'extraordinaire que je t'admoneste un peu, non ?
6) Les trente employés de cette entreprise ont été licenciés sans indemnité.
7) Les trente mecs se sont fait jeter, et sans un rond, encore !
8) Avant d'être virés, il se sont fait salement chapitrer par le directeur.
9) Toutes les personnes concernées furent congédiées après avoir été vivement réprimandées.
10) Si je te surprends encore à voler des disques, j'appelle la police. Tu es prévenu!
Дата добавления: 2019-01-14; просмотров: 384; Мы поможем в написании вашей работы! |
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