II.1. Que signifient les substantifs :



anar, catho, réac, gauchiste, pantouflardise, affranchi (n.m.). Expliquez les modèles de formation.

II.2. Certains mots figurant dans les textes sont polysémiques. Relisez les phrases contenant les mots coup, boule, colle, valeur, précisez leurs valeurs contextuelles. Citez d'autres significations des mots cités.

II.3. Sauriez-vous expliquer et dire autrement :

Fin de la récré. Les cadets viennent de remonter les bretelles de l'Histoire. Le monde où l'éphémère dicte sa loi. Les idéaux s'enrayent. Non grata sur le marché. Ils ont 20 ans et déjà un fil à la patte. Une famille chouette. Ils sont merveilleux de pantouflardise. Le lobby économique.

II.4. Pourriez-vous expliquer ce que signifie "la génération cocon" ? Et la bof-génération ? la jeunesse galère ? le je-m'enfoutiste ? Quelle est la valeur connotative de ces dénominations ?

II.5. Le nom début est employé ici dans six expressions différentes. Trouvez à chaque fois par quel nom plus précis il peut être remplacé.

  1. le début de la vie
  2. le début d'un travail
  3. le début d'un opéra
  4. le début d'une séance d'assemblée
  5. le début d'un discours
  6. le début d'une séance de la Bourse
    1. l'ouverture
    2. la naissance
    3. le commencement
    4. l'exorde

Du début, passons à la fin. Même exercice.

  1. la fin de la vie
  2. la fin d'un travail
  3. la fin d'un opéra
  4. la fin d'une séance d'assemblée
  5. la fin d'un discours
  6. la fin d'une séance de la Bourse
    1. la clôture
    2. l'achèvement
    3. la péroraison
    4. la mort
    5. la fermeture
    6. le final

II.6. Précisez le type de néologismes (de sens, de forme, un emprunt) ?

                1. Tous ces examens en même temps, c'est une vraie galère.
                2. Tu étais déjà au courant ? Dis donc, tu es drôlement câblé.
                3. C'est un bédéphile convaincu.
                4. Là, j'te trouve un peu violent, là !
                5. Tu as vu sa nouvelle cravate. Il soigne son look.
                6. C'est une affaire très difficile. Il faut organiser un remue-méninge.

II.7. Exercices de style.

a. Lisez les phrases ci-après en remplaçant les mots soulignés par des synonymes :

- Qu'est-ce qui se passe ?

- Je suis parti de la maison familiale.

- Qu'est-ce qu'ils t'ont fait, tes parents ?

- J'en avais marre et j'ai pris le large.

- Tu as à chercher un boulot ? As-tu pointé quelques annonces ?

- Oui, la veille. Et le matin, je me suis précipité aux adresses me geler des heures dans une cour et dans un couloir puant et supplier un mec qui vous fait une faveur de vous embaucher. Moi, je n'ai pas été embauché.

- Alors, comment vas-tu gagner du fric ?

b. On dit souvent que la génération actuelle est une génération du plaisir immédiat, que les jeunes ne pensent qu'à la réussite matérielle. Quel jugement portez-vous sur les "faiseurs de fric" ? Retenez quelques mots d'argot servant à désigner "l'argent" : du fric, de la galette, du blé, de la braise, du pognon. A l'aide d'un dictionnaire cherchez lesquels de ces mots ont un autre sens qui n'est pas argotique.

II.8. Corrigez les fautes dans les texte qui suit (il y en a 10).

Les jeunes de Mai 1968

En mai 1968, la jeunesse s'est révolté contre cette société qu'elle jugeait inhumaine, sclérosée, autoritaire, trop hiérarchisée. Les jeunes de cette époque ont un sentiment de frustration profonde : être considérés comme mineurs, incapables de raisonnement logique, de comportement responsable. Toutes les questions concernant leur vie de tous les jours sont débattu sans eux et les solutions proposées obéissent à une modèle défini sans leur consentement, modèle recopié ou actualisé de génération en génération. L'imagination est suspecte et bannit : tout doit être conforme à une échelle de valeurs éprouvées que chaque individu devait acquérir pour être accepté par la société. Devant le refus du pouvoir (pouvoir politique mais autorité familiale aussi) d'entreprendre des réformes en profondeur, le seul moyen de se faire entendre est le révolte. Parti de revendications bénignes de quelques universités parisiennes, le mouvement trouve rapidement un écho favorable auprès de toute la jeunesse qui réclame une plus grande liberté, plus de responsabilités, plus de possibilités d'expression, et au contraire, rencontre incompréhension et répression policière. Alors c'est l'affrontement violent ; le mouvement devint anti-social et de plus en plus politisé et sur les barricades du Quartier Latin on exige le changement politique et la construction d'une nouvelle société.

La révolte de mai échout, pourtant son influence sur l'évolution de la société sera incontestable. Les grandes réformes de législation social des années 1970-75 lui doient beaucoup (majorité à 18 ans, révision du code civil, autorisation de l'avortement, amélioration de la condition féminine, renforcement du rôle des syndicats, etc.), les réformes dans l'université sont directement issus des revendications de Mai 68 (participation des étudiants aux conseils, nouveau système d'examen basé sur le contrôle continu, formation "à la carte" avec la mise en place des unités de valeur, réforme des règlements dans les cités universitaires instaurant la mixité, etc.).


Дата добавления: 2019-01-14; просмотров: 309; Мы поможем в написании вашей работы!

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