Commentez le texte ci-dessus en discutant les questions suivantes. 1 Cette double origine du caractère français ne pourrait-elle pas expliquer quelques unes des contradictions?



 

1 Cette double origine du caractère français ne pourrait-elle pas expliquer quelques unes des contradictions?

2 Qu’est-ce que l’honnête homme? 

3 Quel est le meilleur moyen de devenir l’honnête homme?

4 Est-il vrai que savoir se comporter d’une manière agissante et comode compte plus pour l’honnête homme? 

6 Qulles sont vos idées sur le portrait de l’honnête homme?

7 A partir du texte parlez de votre concept personnel de l’honnête homme?

 

3 Faites un résumé du texte ci-dessus. Faites entrer dans les phrases les séries ci-dessous

 

à côté de рядом с, наряду с
de tous côtés = de toute part со всех сторон
de ce côté-la, de ce côté-ci с этой стороны
de l’autre côté de по другую сторону чего-либо
les bons, les mauvais côtés de qch хорошие, плохие стороны чего-либо
des deux côtés = de part et de d’autre   и с той, и сдругой стороны
d’autre part (en début de phrase) = d’ailleurs; en outre  

 

4 Citez les mots de la même famille

 

Honneur m, considération f, complimenteur m, grâce f, conformité f, droiture f, jugement m, maitrise f, bouffonnerie f, attention f, finesse f galanterie f, beauté f, vérité f, expression f, pureté f, vivacité f, justesse f, gravité f, confiance f .

 

5 Traduisez les phrases à l’aide des tours impersonnels donnés dans la liste ci-dessous

 

il arrive que бывает, случается, что
il s’avère, il se trouve que оказывается, что
il appariaît que оказывается, что; представляется, что
il paraît, il semble que представляется, что
il paraît évident que представляется несомненным
il est apparent que представляется очевидным
il est manifeste que представляется несомненным
il paraît certain que представляется очевидным
il paraît utile de + infinitif представляется полезным

 

1 Оказалось, что статья, необходимая для его диссертации, еще не напечатана.

2 Представляется полезным посмотреть такую прекрасно работающую научную организацию (на подъеме) (une institution en plein essor).

3 Случается, что какая-нибудь проблема должна быть срочно решена в духе доброжелательности, взаимопомощи (espris de bienveillance, d’entraide).

4 Иногда оказывается, что трудно найти нужную для научной работы книгу.

5 Представляется, что такой обмен информацией был бы полезен для нас всех, чтобы мы могли двигаться (avancer) так быстро в решении этой задачи.

6 Представляется несомненным, что эта встреча откроет новые возможности для получения информации.

7 Бывает, что совместная работа (travail en équipe) не приносит нужных результатов в застывшей отрасли (не двигающейся вперед) (une branche en stagnation).

8 Представляется очевидным, что эта научная тема актуальна.

Sujet 4  Richelieu (1585–1642) et «les ennemi de     l’Etat»

1 Lisez le texte «Richelieu (1585–1642) et les ennemi de l’Etat» en consultant le vocabulaire relatif à ce sujet

Richelieu (1585–1642) et les ennemi de l’Etat

En une phrase lapidaire, prononcée peu de temps avant sa mort, Richelieu s'est jugé lui-même avec lucidité: «Je n'ai jamais eu d'autres ennemis que ceux de l'Etat.» Quand on songe que ces ennemis n'étaient ni moins nombreux, ni moins puissants au-dedans qu'au-dehors, et que tous, pourtant, furent finalement réduits, on mesure du même coup l'oeuvre du Cardinal: c'est à lui qu'il faut rapporter le mérite d'avoir assis définitivement l’unité française.

Mais l'aristocratie qu'il mit au pas trouvera un défenseur dans Alfred de Vigny. Associant des préjugés de classe et ses convictions personnelles, celui-ci a traduit sous une forme mélodramatique la domination morale exercée par Richelieu sur le faible Louis XIII, notamment lors de la répression du complot de trahison ourdi par Cinq-Mars et De Thou.

«Laissez-moi», dit le Roi d'un ton d'humeur. Le secrétaire d'Etat sortit lentement. Ce fut alors que Louis XIII se vit tout entier et s'effraya du néant qu'il trouvait en lui-même. II promena d'abord sa vue sur l'amas de papiers qui I'entourait, passant de l'un à l'autre, trouvant partout des dangers et ne les trouvant jamais plus grands que dans les ressources mêmes qu'il inventait. II se leva et, changeant de place, se courba ou plutôt se jeta sur une carte géographique de l'Europe; il y trouva toutes ses terreurs ensemble, au nord, au midi, au centre de son royaume; les révolutions lui apparaissaient comme des Euménides [1]; sous chaque contrée, il crut voir fumer un volcan; il lui semblait entendre les cris de détresse des rois qui l'appelaient et les cris de fureur des peuples, il crut sentir la terre de France craquer et se fendre sous ses pieds; sa vue faible et fatiguée se troubla, sa tête malade fut saisie d'un vertige qui refoula le sang vers son coeur.

«Richelieu! cria-t-il d'une voix étouffée en agitant une sonnette; qu'on appelle le Cardinal!»

Et il tomba évanoui dans un fauteuil.

Lorsque le Roi ouvrit les yeux, ranimé par les odeurs fortes et les sels qu'on lui mit sur les lèvres et les tempes, il vit un instant des pages, qui se retirèrent sitôt qu'il eut entrouvert ses paupières, et se retrouva seul avec le Cardinal. L'impassible ministre avait fait poser sa chaise longue contre le fauteuil du Roi, comme le siège d'un médecin près du lit de son malade, et fixait ses yeux étincelants et scrutateurs sur le visage pâle de Louis. Sitôt qu'il put l'entendre, il reprit d'une voix sombre son terrible dialogue: «Vous m'avez appelé, dit-il, que me voulez-vous?»

Louis, renversé sur l'oreiller, entrouvrit les yeux et le regarda, puis se hâta de les refermer. Cette tête décharnée, ornée de deux yeux flamboyants et terminée par une barbe aigue et blanchâtre, cette calotte et ces vêtements de la couleur du sang et des flammes, tout lui représentait un esprit infernal. «Régnez, dit-il d'une voix faible.Mais... me livrez-vous Cinq-Mars et de Thou? poursuivit l'implacable ministre en s'approchant pour lire dans les yeux éteints du prince, comme un avide héritier poursuit jusque dans la tombe les dernières lueurs de la volonté d'un mourant.

Régnez, répéta le Roi en détournant la tête.

Signez donc, reprit Richelieu; ce papier porte: «Ceci est ma volonté de les prendre morts ou vifs [2]».

Louis, toujours la tête renversée sur le dossier du fauteuil, laissa tomber sa main sur le papier fatal et signa. «Laissez-moi, par pitié! Je meurs! dit-il.

Ce n'est pas tout encore, continua celui qu'on appelle le grand politique, je ne suis pas sûr de vous; il me faut dorénavant des garanties et des gages. Signez encore ceci, et je vous quitte:

«Quand le Roi ira voir le Cardinal, les gardes de celui-ci ne quitteront pas les armes; et quand le Cardinal ira chez le Roi, ses gardes partageront le poste avec ceux de Sa Majesté.»

De plus:

«Sa Majesté s'engage à remettre les deux Princes ses fils en otages entre les mains du Cardinal, comme garantie de la bonne foi de son attachement.»

Mes enfants! s'écria Louis, relevant sa tête, vous osez....

Aimez-vous mieux que je me retire?» dit Richelieu. Le Roi signa.

 

Alfred de Vigny. Cinq-Mars (1826)

 

 

Notes:  

1 B rpeческой мифологии богини мщения, обитательницы Аида.

2 Vivants.

Vocaabulaire

 


Дата добавления: 2018-02-28; просмотров: 183; Мы поможем в написании вашей работы!

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