ЗАУЧИ НАИЗУСТЬ ТЕРМИНЫ ПО ТЕМЕ « GENERAL MEDICINE »
ОТВЕТЬ НА ВОПРОСЫ
- Qu’est-ce que l'anesthésie-réanimation ?
- Qu’est-ce que la traumatologie ?
- Qu’est-ce que la toxicologie ?
- Qu’est-ce que la médecine de catastrophe?
ПЕРЕВЕДИ
- Больная выписана из больницы в удовлетворительном состоянии с дальнейшим лечением на дому.
- Больной мальчик госпитализирован по поводу острого аппендицита и был прооперирован в тот же день.
- В палатах отделения интенсивной терапии больные находятся под наблюдением терапевтов, кардиологов и других специалистов, а опытные медсестры обеспечивают круглосуточный уход за ними.
- На ежедневном обходе доктор осматривает лежачих больных, дает необходимые указания медсестрам относительно дальнейшего лечения и процедур.
- Машина скорой помощи доставила в больницу пациента, которому необходима была срочная хирургическая операция по поводу острого аппендицита.
SANTE PUBLIQUE ЗДРАВООХРОНЕНИЕ
TERMINOLOGIE MEDICALE GENERALE ОБЩАЯ МЕДИЦИНСКАЯ ТЕРМИНОЛОГИЯ
etre: je suis nous sommes
Tu es vous etes
Il (elle) est ils (elles) sont
avoir j’ai nous avons
Tu as vous avez
Il (elle) a ils (elles) ont
ПРОЧТИ ВСЛУХ, ОБРАЩАЯ ВНИМАНИЕ НА ПЕРЕВОД
ТЕМА 12
SERVICE DE CHIRURGIE GENERALE ОТДЕЛЕНИЕ ОБЩЕЙ ХИРУРГИИ
le chirurgien хирург
opération; intervention операция
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la salle de lavage de mains des opérateurs гигиеническая комната
la salle de préparation préopératoire предоперационная
la salle d’opération операционная
la salle postopératoire послеоперационная
service de chirurgie хирургическая служба
cure chirurgicale хирургическое лечение
équipement оборудование
instruments de chirurgie; appareil хирургический инструментарий
endoscopie эндоскопия
laparoscopie; abdominoscopie лапароскопия
laser chirurgie лазерная хирургия
transplantation ; greffe трансплантация
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opérer un malade оперировать больного
décours de l’opération исход операции
suturer зашивать
enlever les sutures снимать швы
ТЕМА 13
REANIMATION РЕАНИМАЦИЯ
réanimation; reviviscence; revivification реанимация
service de réanimation отделения интенсивной терапии (реанимация)
réanimer проводить реанимацию
revivifier реанимировать
réanimation respiratoire et cardiaque сердечнолегочная реанимация
reanimation en pédiatrie детская реанимация
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defibriller проводить дефибрилляцию
transfuser переливать кровь
système pour transfusion du sang система для переливания крови
centre de transfusion du sang станция переливания крови
ТЕМА 14
INSENSIBILITE АНЕСТЕЗИЯ
anesthésier делать анестезию
anesthésia générale общий наркоз
anesthésia locale местная анестезия
anesthésia de base основная анестезия
side effects побочные эффекты
ПОДБЕРИ ПАРУ
1. décours a) de chirurgie
2. side b) un malade
3. enlever c) de l’opération
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4. service d) les sutures
5. anethésie e) effects
6. opérer f) locale
ПОДБЕРИ ПЕРЕВОД
1. делать анестезию a) defibriller do artificial respiration
2. проводить дефибрилляцию b) réanimation respiratoire et cardiaque
3. делать сердечнолегочную реанимацию c) anesthésier
4. операция d) centre de transfusion du sang
5. станция переливания крови e) intervention
ПОДБЕРИ СИНОНИМ
1. réanimation
2. revivifier
3. narcose
4. opération
ПЕРЕВЕДИ
Les différents types de chirurgies
- La chirurgie orthopédique et traumatologique concerne les interventions sur l'appareil locomoteur (os, articulations, muscles, tendons, nerfs).
- La chirurgie viscérale concerne les interventions sur les organes abdominaux (par exemple : exérèse d'un cancer du côlon).
- La chirurgie vasculaire concerne les interventions sur les vaisseaux.
- La neurochirurgie concerne les interventions sur le cerveau ou sur la moelle épinière.
- L'urologie concerne les interventions sur les reins et les voies urinaires, ainsi que sur l'appareil génital masculin.
- La chirurgie gynécologique concerne les interventions sur l'appareil génital féminin.
- La chirurgie cardiaque concerne les interventions sur le cœur.
- L'obstétrique concerne les interventions chez la femme enceinte.
- La chirurgie pédiatrique concerne la chirurgie de l'enfant.
- La chirurgie maxillo-faciale, l'ophtalmologie, l'oto-rhino-laryngologie, et la chirurgie plastique.
- la pneumochirurgie concerne les interventions sur l'appareil respiratoire; exercée par un pneumochirurgien
Par ailleurs :
- La microchirurgie nécessite un microscope opératoire pour effectuer des interventions de précision.
- La chirurgie cœlioscopique nécessite l'introduction d'un tube muni d'une caméra et d'un éclairage, ainsi que de plusieurs instruments à travers de petites incisions cutanées, permettant une intervention avec vision indirecte du champ opératoire et sans nécessité d'une grande incision.
- La chirurgie ambulatoire désigne des opérations avec une durée d'hospitalisation de moins d'une journée.
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Électrocardiographie
L'électrocardiographie est la technique d'enregistrement des courants électriques accompagnant les contractions du cœur. Elle est réalisée grâce à un électrocardiographe relié au patient par des électrodes.
Un électrocardiogramme est une représentation graphique sur papier de l'activité électrique du cœur.
L'électrocardiographie (ECG) est une représentation graphique du potentiel électrique qui commande l'activité musculaire du cœur. Ce potentiel est recueilli par des électrodes à la surface de la peau.
L'électrocardiogramme est le tracé papier de l'activité électrique dans le cœur. L'électrocardiographe est l'appareil permettant de faire un électrocardiogramme. L'électrocardioscope, ou scope, est un appareil affichant le tracé sur un écran.
C'est un examen rapide ne prenant que quelques minutes, indolore et non invasif, dénué de tout danger. Il peut être fait en cabinet de médecin, à l'hôpital, voire à domicile. Son interprétation reste cependant complexe et requiert une certaine expérience du clinicien. Il permet de mettre en évidence diverses anomalies cardiaques et a une place importante dans les examens diagnostiques en cardiologie.
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Histoire de l'anesthésie
L’anesthésie, en tant que pratique, est née au milieu du XIXe siècle. Cependant, en tant que savoir, elle est bien plus ancienne. On peut la tracer jusqu’à la renaissance des connaissances médicales qui s’est opérée au Moyen Âge par Salerne.
Moyen Âge
L’école de médecine créée à Salerne a reçu au VIIIe siècle, du temps de Pépin le Bref, roi de France, un apport important du savoir grec, grâce à la venue de Constantin l'Africain, qui avait amené de Carthage d’où il était originaire un grand nombre de textes anciens. Moine au Mont-Cassin, il est à l’origine de la traduction de ces textes en latin. L’enseignement de la chirurgie professé à Salerne a été connu dans toute l’Europe grâce à la transcription par Guy d’Arezzo de l’enseignement de son maître, Roger Frugardi, publié en 1170. C’est de cette époque que datent les documents qui relatent différentes compositions d’une préparation anesthésique appliquée tantôt à travers un tissu ou éponge placée sur la figure, principalement sur le nez ou même instillée dans le nez. Cette manière de faire a été connue par la suite sous la dénomination des éponges soporifiques.
Pour la pratique de la chirurgie, l’élément important à connaître est l’attribution d’un statut légal au corps médical par l’empereur Frédéric II en 1224, statut strictement laïque. Ce statut rendait par ailleurs obligatoires des études tant médicales que chirurgicales, sanctionnées par un examen. Après l’obtention du diplôme, une année pratique était obligatoire. Les Arabes avaient eu connaissance des ouvrages grecs anciens et s’étaient emparés des bibliothèques, dont une bonne partie s’est trouvée par la suite installée en Andalousie. Au moment de la reconquête, ces ouvrages ont été traduits en latin. La principale entreprise a été celle de Gérard de Crémone, originaire de Lombardie, qui s’est installée à Salerne en 1170. Grâce à sa connaissance de l’arabe, il a apporté au monde occidental des traductions latines de quelque 70 ouvrages, parmi lesquels ceux des principaux médecins arabes.
Les écrits grecs avaient été traduits en arabe et sont donc parvenus au monde chrétien par une double traduction. Ces connaissances sont arrivées non seulement à Salerne, mais par la suite à Montpellier d’où elles se sont répandues dans le reste de l’Europe. La Lombardie a été pendant une assez longue période le véritable foyer de transmission des connaissances. On présume que le lombard Hugues de Lucques (Borgognon, Ugo de Lucca 1220), chirurgien de la ville de Bologne, et qui a participé aux croisades en Terre Sainte, a été à l’origine de l’emploi des éponges soporifiques ou somnifères que l’Antiquité avait connues et qui avaient été décrites par Dioscoride. Une filiation passe ensuite par Guillaume de Salicet, auteur d’un traité de chirurgie en 1275, à son disciple Lanfranc, qui a dû quitter Milan et qui est venu s’installer à Paris en 1295. L'école de Salerne a été fermée en 1810 sur ordre de Napoléon.
La médecine à Paris, contrairement à Salerne, était entre les mains du clergé et Lanfranc, qui était marié, n’a pas pu être intégré à la faculté de médecine. Il s’est joint à la confrérie de Saint-Côme et de Saint-Damien, qui devint plus tard le collège de Saint-Côme, école et organisation chirurgicale. Le statut de clerc des médecins a été un élément de grande importance pour l’évolution ultérieure de la chirurgie. Une certaine séparation de la chirurgie et de la médecine s’était déjà faite jour à cette époque. Elle s’accentue jusqu’à la rupture complète à la suite d’une série de décisions ecclésiastiques. En ce milieu, le rôle des moines dans la maladie avait déjà été critiqué par plusieurs papes quelques siècles auparavant. Cependant un certain nombre de personnalités éminentes maintenaient une activité soignante. La célèbre sainte Hildegarde de Bingen au XIIe siècle donnait des remèdes aux malades pour leur permettre de résister au diable. Après plusieurs décisions conciliaires, interdisant aux clercs de traiter par le feu (le cautère) et le fer, c’est au concile de Tours de 1163 que la déclaration Ecclesia abhoret a sanguine consacre le rejet de la chirurgie hors de la médecine savante ecclésiastique. C’est peut-être l’influence venue d’Espagne qui a fait perdurer assez longtemps un esprit de tolérance vis-à-vis de la chirurgie à l’école de médecine de Montpellier. Deux des plus éminents chirurgiens français du Moyen Âge, Henri de Monfort et Guy de Chauillac ont été élèves à Montpellier. Guy de Chauilliac met en garde contre l’usage des éponges soporifiques, en raison du danger que comporte leur utilisation. Parmi les chirurgiens devenus de simples praticiens existait encore une stratification sociale. La confrérie de Saint-Côme et Saint-Damien constituait l’élite de la profession. Durant plusieurs siècles, celle-ci a lutté contre son abaissement scientifique et social, mais n’a pas réussi à s’affranchir de la tutelle des médecins savants, en dépit de brillants succès de certains dont le plus connu est certainement Ambroise Paré.
Renaissance
Il a fallu la courte et courageuse action du chirurgien Félix, pour soigner la fistule anale de Louis XIV, pour qu'en 1686 le roi ouvre aux chirurgiens la voie à un rang meilleur. Il faudra encore une cinquantaine d’années pour la création du collège de chirurgie par lettre patente de Louis XV en 1724. Ce n’est que le 18 décembre 1731 que Maréchal et Lapeyronie le transforment en Académie Royale de Chirurgie. Cette Académie a disparu, tout comme la Faculté de médecine sous la Convention, le 8 août 1793. L’égalité des droits et des positions entre chirurgiens et médecins résultait d’une déclaration royale du 23 avril 1743 dont les artisans ont été François Rigot et François Lapeyronie, alors premier chirurgien du roi et chef de la chirurgie du royaume. Cette accession des chirurgiens à un rang social pratiquement égal à celui des médecins n’est pas restée limitée à la France ; elle a été suivie dans d'autres pays d’Europe. Ainsi, en Angleterre, les grands chirurgiens se sont faits connaître parmi lesquels plusieurs Écossais, en particulier John Hunter. Il est probable qu’une considération pratique ait joué un rôle dans ce changement. Les rois commençaient à se soucier de la santé de leurs peuples. La population était majoritairement rurale. Les chirurgiens étaient assez nombreux pour agir, contrairement à la poignée de médecins savants. Il a fallu cependant attendre encore un siècle, pour que les chirurgiens passent d'un rôle secondaire au rang prédominant dans la hiérarchie médicale, grâce aux deux innovations essentielles pour la chirurgie au XIXe siècle : l’anesthésie et l’asepsie.
Période contemporaine
Au XIXe siècle, les dérivés de l'opium restent le principal anti-douleur efficace, et on utilise le magnétisme animal, puis l'hypnose, avant que s'établisse à la fin du siècle l'usage de l'endormissement chimique général à l'éther puis au chloroforme.
Au début du XXe siècle, la cocaïne est utilisée comme anesthésique local, en particulier pour la chirurgie des yeux
ДОМАШНЕЕ ЗАДАНИЕ
1. ЗАУЧИ НАИЗУСТЬ ТЕРМИНЫ ПО ТЕМЕ «chirurgie. réanimation. anesthésie»
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1. Больному с остановкой сердца была проведена сердечнолегочная реанимация в отделении скорой помощи.
2. Пациенту сделали операцию по поводу аппендицита под местным наркозом.
3. Переливание крови часто необходимо при сложных и длительных операциях.
4. Если больной поступает в бессознательном состоянии, ему делают ИВЛ и кардиомониторинг.
5. Во время родов женщинам делают эпидуральную анестезию по назначению врача.
6. Амбулаторная хирургия занимается несложными мелкими операциями, после которых пациенты могут отправляться домой.
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Clinicat et assistanat
Pour certaines spécialités et notamment la chirurgie, il est nécessaire de réaliser des études complémentaires. Il s’agit d’un clinicat universitaire (de deux à quatre ans) ou d’un assistanat de spécialité (d’au moins 1 an). La durée de formation totale pour ces spécialités est donc de 12 à 15 ans.
Une spécialité chirurgicale désigne une pratique à visée diagnostique ou thérapeutique nécessitant une intervention physique sur le corps humain.
Les spécialités chirurgicales regroupent :
- la chirurgie orthopédique concerne les interventions sur l'appareil locomoteur (os, articulations, muscles, tendons et nerfs) ;
- la chirurgie viscérale concerne les interventions sur les organes abdominaux ;
- la chirurgie digestive concerne les interventions sur le tube digestif ;
- La chirurgie vasculaire concerne l'intervention sur les vaisseaux ;
- la neurochirurgie concerne les interventions sur le cerveau ou sur la moelle épinière ;
- l'urologie concerne les interventions sur les reins et les voies urinaires, ainsi que sur l'appareil génital masculin ;
- la gynécologie obstétrique concerne les interventions sur l'appareil génital féminin ;
- la chirurgie cardiaque concerne les interventions sur le cœur ;
- la chirurgie thoracique concerne les interventions sur le poumon, la plèvre et la trachée ;
- la chirurgie pédiatrique concerne la chirurgie de l'enfant ;
- la chirurgie maxillo-faciale, la chirurgie dentaire, la chirurgie podiatrique (podiatre), l'ophtalmologie, l'oto-rhino-laryngologie, la chirurgie plastique,
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Histoire de la chirurgie.
Étymologiquement, la chirurgie est pratiquée par les chirurgiens et peut être définie par la pratique du soin par l'usage des mains : vient du grec χειρουργια (kheirourgia) χειρ (kheir) [mains] et εργον (ergon) [travail]. Cette pratique existe depuis la Préhistoire avec la pratique de la trépanation, et a considérablement évolué au fil du temps.
Le développement et les progrès de la chirurgie ont été influencés par de nombreux événements, mais pendant très longtemps les chirurgiens ont été relégués dans une caste inférieure parmi les soignants, et leurs exclusion des études médicales a été très néfaste pendant plusieurs siècles. Ce n'est véritablement qu'au XIXe siècle que les grands progrès arrivent en fonction du besoin sanitaire, du type de blessure et du contexte politique, religieux et technologique.
En occident, au Moyen Âge, les médecins sont des clercs et non des laïcs. Certains occupent même de hautes fonctions ecclésiastiques. Le mariage leur étant interdit par l'Eglise, il ne peuvent donner des soins aux femmes (d'où la nécessité de sages-femmes et d'accoucheurs). De plus, ils ne peuvent exercer la chirurgie car « Ecclesia abhorret a sanguine » (l'Eglise a horreur du sang). Et enfin, un médecin n'a pas le droit d'exercer une profession manuelle pour en tirer profit. Pour cette raison, les actes chirurgicaux leur sont aussi interdits.
Ceux-ci sont donc assurés par les barbiers, qui en plus des coupes de cheveux, des bains et des étuves, traitent les plaies, incisent les abcès, pratiquent les saignées... après diagnostic d'un médecin.
La pose de ventouses est du ressort de la matrone et celle du clystère de l'apothicaire.
Lorsque Marie-Thérèse d'Autriche, l'épouse de Louis XIV, a un abcès à l'aiselle, Daquin, médecin du roi, s'opposa à ce que Dionos, le chirurgien, pratique une incision, ce qui aurait empêché l'abcès de s'ouvrir dans la poitrine. La reine en meurt.
Puis Louis XIV est atteint d'une fistule anale en 1686, et les tentatives médicales ne donnent aucun résultat. Il fait alors appel à son chirurgien, un dénommé Felix Tassy qui le guérit, ce qui permet de redonner un crédit aux chirurgiens par rapport aux médecins.
Jean Pitard, un barbier renommé, obtient du prévôt de Paris, Etienne Boileau, l'autorisation de former une corporation indépendante, sous la direction de six jurés, afin de faire passer des examens à tout barbier désireux de pratiquer la « cyrurgie ». C'est une levée de bouclier de la corporation des barbiers et de la Faculté de médecine, sous la direction de son doyen, Guy Patin. Un arrêt de 1660 annule la création de la corporation des chirurgiens.
Lesquels demandent à revenir dans la corporation des barbiers et à se soumettre au premier barbier du roi, Retz de Villeneuve.
Mais Louis XIV s'y oppose et exige que ce soit Félix Tassy, son premier chirurgien qui obtienne le poste.
Une chaire de chirurgie est créée au Jardin des plantes de Paris et confiée à Dionos. Avec l'appui du roi, les premiers chirurgiens (Mareschal, Lapeyronie, Lamartinière) obtiennent cinq places de professeurs nommés par le premier chirurgien.
Colère de la Faculté de Médecine, qui défile alors dans les rues de Paris, exigeant de nommer elle-même ces professeurs et assiège ses portes. Mais la foule vient en soutien à la Faculté de Chirurgie et les médecins doivent se sauver après avoir été battus, arrosés de pots de chambres, hués et humiliés.
A partir de ce moment, les chirurgiens obtiennent même qu'on leur livre les cadavres nécessaires à leurs études sans devoir en réclamer à la Faculté de Médecine. Malgré cela, leur nombre est insuffisant et certains sont volés dans les cimetières ou achetés directement aux bourreaux, ce qui provoque de nouvelles batailles avec la Faculté de Médecine, qui n'hésite pas à faire intervenir des huissiers pour récupérer les corps ou à provoquer de sanglantes batailles.
A la révolution, la différence entre chirurgien et médecin est abolie. Il n'y a plus qu'un enseignement unique comprenant la médecine, la chirurgie et les accouchements.
Дата добавления: 2019-03-09; просмотров: 91; Мы поможем в написании вашей работы! |
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