Moment de détente



La leçon 5

1. Donnez la signification de ces expressions, essayez de les comprendre:


- signer l’accord

- cessez-le-feu

- frontière

- désarmer

- création

- conseil (m) de sécurité

- rassemblement (m)

- auparavant

- trouver la solution

- recrudescence (f)

- renforcement (m)

- réconciliation (f)


2. Lisez ce texte en entier:

Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC)

Le 10 juillet 1999 à Lusaka, en Zambie, la République démocratique du Congo (RDC), l'Angola, la Namibie, le Rwanda, l'Ouganda et le Zimbabwe ont signé l'Accord de cessez-le-feu pour l'arrêt des hostilités entre tous les belligérants en RDC. Le Mouvement de libération du Congo (MLC), l'une des factions rebelles congolaises, a signé l'Accord le 1er août 1999.

L'Accord comporte des conditions relatives à la normalisation de la situation le long de la frontière de la RDC; au contrôle du trafic illégal d'armes et de l'infiltration de groupes armés; à l'ouverture d'un dialogue national; à la nécessité de régler les questions de sécurité et à la mise en place d'un mécanisme visant à désarmer les milices et groupes armés. Il prévoit aussi la création d'une Commission militaire composée de deux représentants de chaque partie sous l'autorité d'un facilitateur neutre nommé par l'Organisation de l'unité africaine (OUA) et propose qu'une force appropriée soit constituée, facilitée et déployée par les Nations unies en coordination avec l’OUA.

Le 6 août, le Conseil de sécurité s'est félicité de cet Accord et a appelé le second groupe rebelle, le Rassemblement congolais pour la démocratie à le signer. Le Conseil a salué les efforts déployés par l'OUA, la Communauté de développement d'Afrique Australe et le Secrétaire général pour trouver une solution pacifique au conflit.

Auparavant, en août 1998, le Conseil de sécurité avait exprimé sa profonde inquiétude à la suite de la recrudescence des tensions dans la région. Le Conseil avait alors noté que le conflit constituait une menace pour la paix et la sécurité dans la région. Il réaffirmait la nécessité pour tous les Etats de s'abstenir d'intervenir dans les affaires intérieures des autres et appelait à un cessez-le-feu immédiat ainsi qu'au retrait des forces étrangères. Le Conseil avait par ailleurs souligné la nécessité de parvenir à une réconciliation nationale qui respecte l'égalité et l'harmonie de tous les groupes ethniques et qui mène à des élections démocratiques.

Dans une déclaration faite en décembre 1998, le Conseil a réaffirmé l'obligation de respecter l'intégrité territoriale de la RDC. Il s'est également dit prêt à envisager un rôle actif des Nations unies, en coopération avec l'OUA afin de contribuer à la mise en oeuvre d'un processus de règlement politique accepté par les parties.

En avril 1999, afin de manifester davantage son soutien aux initiatives de paix régionales, le Secrétaire général a nommé M. Moustapha Niasse (Sénégal) comme son Envoyé spécial pour le processus de paix en RDC, assisté par le Représentant du Secrétaire général pour la région des Grands Lacs, M. Berhanu Dinka, nommé en décembre 1997. Le Conseil a salué la nomination de l'envoyé spécial dans sa résolution 1234 du 9 avril 1999 et a demandé au Secrétaire général de formuler des recommandations sur le rôle des Nations unies dans le processus de paix.

Dans la même résolution, le Conseil a par ailleurs déploré que des forces d'Etats étrangers demeurent en RDC "dans des conditions incompatibles avec les principes de la Charte des Nations unies" et a appelé les gouvernements de ces Etats à mettre fin à la présence de forces "non invitées". En juin, le Conseil a réaffirmé son engagement a préserver l'intégrité territoriale et l'indépendance politique de tous les Etats de la région et a appelé toutes les parties à l'Accord à participer dans un esprit constructif et en faisant preuve de flexibilité au sommet à venir de Lusaka.

Se référant aux recommandations du Secrétaire général contenues dans son rapport du 15 juillet 1999, le Conseil de sécurité a autorisé par sa résolution 1258 du 6 août 1999, le déploiement de 90 membres du personnel militaire de liaison des Nations unies au maximum, ainsi que du personnel civil nécessaire, dans les capitales des Etats signataires, dans les quartiers généraux provisoires de la Commission militaire mixte, dans les quartiers généraux militaires à l'arrière des principaux belligérants en RDC dans la mesure où les conditions le permettent et dans d'autres régions que le Secrétaire général jugerait nécessaire. Le déploiement a commencé quand le Rassemblement congolais pour la démocratie a signé l'Accord de Lusaka, le 31 août 1999.

Le 1er novembre 1999, le Secrétaire général a recommandé de proroger le mandat du personnel des Nations unies jusqu'au 15 janvier 2000. Malgré l'impossibilité pour l'équipe d'enquête technique envoyée dans la région d'effectuer ses activités de reconnaissance, le Secrétaire général a cherché à obtenir une autorisation préalable pour le déploiement de la MONUC et de 500 observateurs militaires, pour autant que la situation en matière de sécurité et d'autres conditions soient remplies. Le 13 novembre, le Secrétaire général à nommé Kamel Morjane (Tunisie) comme son Représentant spécial en RDC.

Par sa résolution 1279 du 30 novembre 1999, le Conseil a décidé que le personnel autorisé préalablement constituerait la MONUC et a exprimé son intention de prendre une décision concernant un nouveau déploiement en se fondant sur les recommandations du Secrétaire général. Il a prié le Secrétaire général d'accélérer le développement d'un concept d'opérations tenant compte des conditions de sécurité, d'accès et de liberté de circulation et a demandé instamment à toutes les parties signataires de coopérer pleinement.

Le 24 février 2000, le Conseil de sécurité, par sa résolution 1291, a décidé d'autoriser le renforcement de la Mission qui pourra compter jusqu'à 5537 militaires, y compris jusqu'à 500 observateurs, ou davantage, si le Secrétaire général le juge nécessaire et estime que la dimension et la structure de la force dans son ensemble le permettent, auxquels s'ajoutera l'effectif voulu de personnel civil d'appui, notamment dans les domaines des droits de l'homme, des affaires humanitaires, de l'information, de la protection des enfants, des affaires politiques, du soutien médical et de l'appui administratif.

Le Conseil a, par ailleurs, prié le Secrétaire général de recommander l'envoi de renforts qui pourraient s'avérer nécessaires pour mieux assurer la protection de la force.

3. Préparez dix questions en rapport avec le texte.

4. Exercice phonétique:


- étranger

- excellente

- réseau

- meilleur

- rivière

- maintenant

- ailleurs

- nénuphars

- étroite

- oiseaux


5. Lisez ce texte en entier:

ROUTES DE FRANCE

Nous allons donc parcourir les routes de France avec M. Vincent, journaliste étranger. Le beau voyage! Et comme il sera facile! Car les routes françaises conduisent partout et presque toutes sont excellentes. Au XVIIIe siècle, le réseau routier de la France était déjà le meilleur du monde, et le plus complet... Le voyageur sera étonné par la variété des paysages: tantôt la route suit le cours d'une rivière, ou le bord de la mer, tantôt elle suit le fond d'une vallée; maintenant, elle s'enfonce dans une forêt obscure; ailleurs, elle serpente au flanc de la montagne.

Ici, vous voyez un étang couvert de nénuphars; là, c'est un château tout blanc au milieu des prés verts, ou un vaste panorama de plaines. Mais, petite ou grande, large ou étroite, la route de France reste aimable comme les villages (m.) qu'elle traverse. Elle est égayée par le chant des oiseaux, caressée par l'ombre des nuages ou des beaux arbres qui la bordent.

6. Préparez les questions en rapport avec le texte.

Grammaire

LE VERBE “AVOIR”


Дата добавления: 2015-12-21; просмотров: 1; Мы поможем в написании вашей работы!

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