Les rues, la circulation



Quel est cet homme qui fait une promenade dans la rue de Rivoli? C’est M. Vincent. Il marche lentement sur le trottoir. Parfois il s’arrête devant les boutiques. Autour de lui, les gens vont vite et le dépassent. D’autres le croisent et jettent un coup d’œil sur cet homme peu pressé.

Sur la chaussée, les autos, les camions, les autobus, les motocyclettes, les bicyclettes roulent, en grand nombre. Aux carrefours, les signaux rouges arrêtent la circulation, puis les signaux verts remettent tout en marche.

Mais soudain, notre ami veut traverser la rue et changer de trottoir; quelle est cette boutique rouge? C’est une grande librairie. Il s’avance sur la chaussée.

Hélas! Il tombe sur un agent de police qui l’attend, un carnet à la main. «Monsieur, vous deviez prendre le passage clouté, là-bas, a cinquante mètres… Quel est votre nom? … Ah! Vous êtes étranger? Bon. Mais attention! Une autre fois vous paierez une amende…»

 

6. Répondez aux questions:

1. Où M. Vincent se promène-t-il ce matin? – 2. Comment marche-t-il? Que regarde-t-il? – 3. Est-il pressé? – 4. Que font les passants? – 5. Que voit-on sur la chaussée? – 6. Que voit-on aux carrefours? – 7. Que fait soudain M. Vincent? – 8. Qu’a-t-il vu? – 9. Qui attend sur l’autre trottoir? – 10. Que dit l’agent à M. Vincent?

 

Grammaire

LE VERBE “ÊTRE”

  1. Complétez avec le verbe “être” et “je” ou “vous”, selon le modèle.

Je suis français. Je suis de Marseille.

 

1. Je australien. de Sydney.

2. Voushollandais? d’Amsterdam?

3. Vous en forme! en vacances?

4. Vous Madame Dupuis? mon professeur?

5. Je Monsieur Gomez. Votre étudiant.

6. Je espagnol. de Séville.

 

 

  1. Répondez aux questions au choix.

- Vous êtes anglais ou américain, David? – Je suis américain.

 

  1. – Vous êtes espagnol ou portugais, Luis?
  2. – Vous êtes de Madrid ou de Barcelone, Carlos?
  3. – Vous êtes allemand ou suisse, Rolf?
  4. – En été, vous avez été à Paris ou à Athènes, Stavros?
  5. – Vous êtes fatigué ou en forme, Paul?

Test

MEURTRE

Le 10 novembre 2006, vers 18h50, un véhicule léger des UN jordaniens avec neuf militaires à son bord (trois à l’avant, six à l’arrière) revenait de la relève des effectifs du check point 10.

Arrivé dans le quartier Sarthe, au niveau de l’intersection route Nationale # 1 et rue R. Lisius, le véhicule qui rentrait au camp, fut ralenti par l’état de la route et un véhicule stationnant sur le côté droit de la chaussée.

Selon les auditions, un groupe de personnes (sans précision) se trouvait à proximité du véhicule stationné. Alors que le véhicule UN était pratiquement à l’arrêt, un individu se détacha du groupe, il se porta à la hauteur du passager avant droit du véhicule: le lieutenant ABDALLAH et soudainement, sortit une arme de poing (sans précision), fit feu à une seule reprise en direction de l’officier, avant de s’enfuir par l’arrière du véhicule.

L’officier, par réflexe, se coucha vers l’avant, en criant «arme, arme», le projectile atteignit le second passager à sa gauche, à la base de la mâchoire (face droite du visage) traversant de part en part la victime et venant se loger à la base de l’œil droit du conducteur, les blessant mortellement tous les deux.

Une confusion extrême régnait alors parmi les militaires, lesquels ouvrirent un feu nourri à l’arme automatique (sept chargeurs vidés, évalués à 210 cartouches de calibres 5.56) dans la direction de fuite empruntée par le tueur.

La plupart d’entre eux, selon leurs déclarations, n’avaient pas été directement témoins de l’agression.

Le fuyard ne semblait pas avoir été atteint par la riposte des militaires, ni d’ailleurs aucun civil.

Il était précisé que les lieux se trouvaient à ce moment, vides de véhicules et de passants, hormis ceux du premier véhicule déjà évoqués et qu’il régnait une obscurité quasi-totale.

Il appert de l’enquête réalisée que les militaires jordaniens ont été victimes d’un tireur isolé dont les motivations ne sont pas actuellement connues. Les circonstances de l’attaque semblent indiquer qu’il ne s’agissait pas d’un guet-apens. Aucun élément ne permet à ce jour d’identifier le tueur. Des auditions recueillies, aucun incident antérieur avec la population n’a été rapporté pouvant justifier cette attaque.

Les autorités du camp jordanien nous ont fait savoir que les corps allaient être rapatriés très prochainement dans leur pays et selon eux, une autopsie sera réalisée ultérieurement.

L’enquête se poursuit pour tenter de faire toute la lumière sur cette affaire.

Dialogue


L’enquêteur: - Bonjour Monsieur! Quel est votre nom?

Le témoin: - Bonjour! Mon nom est Abdallah.

L’enquêteur: - Quelle est votre fonction dans l’armée jordanienne?

Le témoin: - Je suis lieutenant. Je commande le 1er peloton.

L’enquêteur: - Quelle était votre mission aujourd’hui?

Le témoin: - J’ai effectué la relève du check point 10 en véhicule léger.

L’enquêteur: - Combien de personnes à bord du véhicule?

Le témoin: - Un conducteur, un passager, un chef de bord et 6 personnels dans la caisse.

L’enquêteur: - Qui était le chef de bord?

Le témoin: - C’était moi.

L’enquêteur: - Que s’est-il passé à l’intersection de la route National # 1 et la rue R.Sisius?

Le témoin: - Nous avons été ralenti par l’état de la route et un véhicule mal stationné.

L’enquêteur: - Lorsque vous avez été obligés de vous arrêter, que s’est-il passé?

Le témoin: - Une personne s’est approchée de la porte avant droit et a pointé une arme de poing vers moi.

L’enquêteur: - Est-ce qu’il a proféré des menaces?

Le témoin: - Non.

L’enquêteur: - Qu’avez vous fait à ce moment là?


Le témoin: - Je me suis couché vers l’avant en criant «Arme! Arme!»

L’enquêteur: - Lorsque vous étiez couché, que s’est-il passé?

Le témoin: - J’ai entendu un (1) coup de feu.

L’enquêteur: - Et ensuite?

Le témoin: - Je me suis relevé et j’ai vu l’agresseur s’enfuir. Mes soldats ont ouvert le feu. L’agresseur n’a pas été touché.

L’enquêteur: Qui a été atteint par le tir de l’agresseur?

Le témoin: Le passager à ma gauche et le conducteur.

L’enquêteur: Pouvez vous nous dire où s’est logée la balle?

Le témoin: Le passager à ma gauche a été touché à la base de la mâchoire (face droite du visage) et le conducteur à la base de l’oeil droit.

L’enquêteur: - La même balle a tué les deux soldats?

Le témoin: - Oui, les deux.

L’enquêteur: -Vous avez tiré 210 cartouches, comment des militaires entraînés ont-ils pu laisser s’échapper le bandit?

Le témoin: - Il faisait sombre et la surprise a été totale. Mes soldats ont riposté au juger.

L’enquêteur: - Est-ce que vous avez des témoins de cette agression, autres que les militaires?

Le témoin: - Non.

L’enquêteur: - Avez-vous eu auparavant des problèmes ou des menaces de la part de la population?

Le témoin: - Non.


1. Répondez aux questions:

  1. Quand s’est déroulé ce drame?
  2. A quelle heure ce drame s’est-il passé?
  3. Quelle est la nationalité des militaires agressés?
  4. Combien de militaires étaient à bord du véhicule léger?
  5. A quelle organisation appartiennent les militaires jordaniens?
  6. Quels sont le nom et le grade de l’officier à l’intérieur du véhicule?
  7. Combien y a-t-il d’agresseurs?
  8. Qu’a crié l’officier en se couchant vers l’avant?
  9. Combien de victimes l’agresseur a-t-il fait?
  10. Où les passagers ont-ils été touché?
  11. Combien de cartouches ont été tirées lors de la riposte?
  12. Y a-t-il des témoins?
  13. Est-ce que l’agresseur a été blessé ou arrêté?
  14. D’après vous, quelle est la nature de l’agression?
  15. Est-ce que l’enquête a permis d’identifier le tueur?
  16. Où seront rapatriés les corps des militaires jordaniens?
  17. Quand sera réalisée une autopsie?

 

 

2. Donnez les réponses en utilisant le texte et le dialogue:

FICHE “ACTION”

QUI ou QUOI?  
OÙ?  
QUAND?  
COMMENT?  
PAR OU?  
AVEC QUI?  
POURQUOI?  
PAR QUI?  
CONTRE QUI?  
CONTRE QUOI?  

3. Ecoutez bien le texte et le dialogue. Imaginez que vous êtes enquêteur, établissez le rapport policier.

 

Que fait la police

Deux motards de la gendarmerie arrêtent une moto sur la route. Ils s’approchent de l’homme au guidon qui soulève sa visière:

- Monsieur, c’est aujourd’hui la journée du bon conducteur. Notre hélicoptère vous suit depuis deux cent kilomètres. Vous avez respecté les limitations de vitesse, les lignes blanches, les priorités et vous avez donc gagné le prix du bon conducteur. Vous allez recevoir un chèque de dix mille francs offert par la Sécurité Routière. Vous devez être content? Qu’allez-vous en faire?

- Eh bien, je vais pouvoir me payer des cours d’auto-école pour essayer de passer mon permis.

Sa passagère lui tape alors sur le casque: - Ne l’écoutez pas, messieurs. Quand il est bourré, il dit n’importe quoi!»

Et le pépé qui était dans le side, s’écrie:

Je vous l’avais bien dit qu’on aurait des ennuis avec une moto volée!»


Дата добавления: 2015-12-21; просмотров: 16; Мы поможем в написании вашей работы!

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