Mutinerie dans la prison civile



Dans la nuit du 12 au 13 novembre 2006, nous avons reçu une information de la PNH sollicitant notre appui pour faire face à une mutinerie déclarée dans la prison civile de Saint Marc. Nous avons immédiatement constitué une équipe mixte UNPOL composée de nous-mêmes et de militaires Népalais. Arrivés sur les lieux, nous avons constaté que les mutins faisaient beaucoup de tapage à l’intérieur de la prison et proféraient des propos dans la langue créole, propos signifiant leur intention de tout casser dans les cellules et de s’évader. Face à cette situation, nous nous sommes immédiatement transportés au domicile de monsieur Emile, juge de paix à Saint Marc.

Celui-ci, après avoir été informé de l’événement, a fait appel au substitut du commissaire du gouvernement. Ensemble, nous nous sommes rendus sur les lieux, le personnel pénitentiaire nous a fourni des informations quant aux mobiles des prisonniers. Il ressortait de ces informations que les causes étaient essentiellement la surpopulation carcérale et la présence de deux grands criminels provenant de Port au Prince, lesquels sont les principaux instigateurs du mouvement. En ce qui concerne cette surpopulation carcérale, les gardiens de prison ont déclaré qu’il y a au total 200 et quelques prisonniers prévenus et condamnés confondus dont 24 personnes par cellule alors qu’elles sont prévues pour une capacité de 15 personnes. Les juges ayant été informé ont promis d’examiner l’affaire dès le lendemain matin et se sont retirés.

Selon le substitut du commissaire du gouvernement, cette surpopulation carcérale est due à l’arrivée des prisonniers de Port au Prince et des Gonaïves à la prison de Saint Marc. Dans la matinée du 13 Novembre 2006, la mutinerie a repris de nouveau. Suite à une demande de renfort de la PNH, nous avons encore dépêché sur les lieux une équipe UNPOL, ainsi que des militaires népalais, ce qui a contribué largement à calmer et à faire baisser la tension. A ce jour, la situation s’est normalisée. Aucune évasion n’a eu lieu et aucune victime n’est à déplorer.

Dialogue

Mr. Emile -juge de paix à Saint Marc

Officier - Pedro Morales chef d’équipe

 

Pedro -Bonsoir monsieur Emile, excusez-moi de vous déranger, mais malheureusement la situation à la prison de Saint Marc s’aggrave et il est nécessaire de vous informer.

Emile - Alors, que s’est-il passé là-bas?

Pedro - Durant la nuit du 12 au 13 novembre 2006, la PNH a sollicité notre appui pour faire face a une mutinerie qui s’est déclarée dans la prison civile de Saint Marc.

Emile - Quelles informations avez-vous sur la situation à l’intérieur de la prison?

Pedro - Pour le moment nous avons constaté que les mutins faisaient beaucoup de tapage à l’intérieur de la prison et proféraient des propos en créole, propos qui signifiaient qu’ils vont tout casser dans les cellules et s’évader.

Emile - Allons sur place pour étudier la situation, tâchons de découvrir la raison de ces troubles.

Pedro - Les agents pénitentiaires m’ont fourni des informations quant aux mobiles des prisonniers. Il ressort de ces informations que les causes sont essentiellement la surpopulation carcérale et la présence de deux grands criminels qui proviennent de Port au Prince, lesquels sont les principaux instigateurs du mouvement.

Emile – Pouvez-vous me dire combien de prisonniers au total se trouvent dans les cellules pour le moment et quelle est la capacité de la prison?

Pedro - Pour le moment il y a au total 200 et quelques prisonniers prévenus et condamnés confondus dont 24 personnes par cellule prévue pour une capacité de 15 personnes.

Emile - Les juges devraient examiner cette affaire dès demain matin.

Pedro - Oui c’est vrai, les juges ayant été informé ont promis d’examiner l’affaire dès demain matin et se sont retirés.

Emile - Je viens d’informer le commissaire du gouvernement par téléphone et ai ajouté que cette surpopulation carcérale est due aussi à l’arrivée des prisonniers de Port au Prince et des Gonaïves à la prison de Saint Marc. Je retourne chez moi, informez-moi s’il vous plait de toute aggravation de la situation.

Pedro - Monsieur Emile? Je vous rends compte que dans la matinée du 13 Novembre 2006, la mutinerie a repris de nouveau. Suite à la demande de renfort de la PNH, nous avons encore dépêché sur les lieux une équipe UNPOL avec des militaires népalais, cela a contribué largement à calmer et faire baisser la tension. A ce jour, la situation s’est normalisée. Aucune évasion n’a eu lieu et aucune victime n’est à déplorer.

Emile - Merci monsieur Pedro, au revoir.

1. Répondez aux questions:

 

1. Quand l’information sur les événements dans la prison a-t-elle été reçue?

2. Quelles sont les premières actions des UNPOL après avoir reçu les renseignements?

3. Qui a été informé par les UNPOL au sujet de la situation dans la prison?

4. Qu’est-ce que le juge de paix a fait après avoir été informé de l’événement?

5. Quelles étaient les causes de la tension dans la prison?

6. Quelle était la capacité des cellules?

7. Qu’est-ce que les juges ont fait après avoir été informés sur le problème de la prison de Saint Marc?

8. Combien de prisonniers au total se trouvaient dans la prison?

9. Comment a-t-on réussi à calmer et à normaliser la situation?

10. Quand la mutinerie a-t-elle repris de nouveau?

2. Donnez les réponses en utilisant le texte et le dialogue:

FICHE “ACTION”

QUI ou QUOI?  
OÙ?  
QUAND?  
COMMENT?  
PAR OU?  
AVEC QUI?  
POURQUOI?  
PAR QUI?  
CONTRE QUI?  
CONTRE QUOI?  

3. Ecoutez bien le texte et le dialogue. Imaginez que vous êtes enquêteur, établissez le rapport policier.

Que fait la police

Un jongleur qui travaille au cirque Knie qui s'est installé à Saint-Palais, se fait arrêter par la police alors qu'il conduisait sa voiture.

Le policier demande:
- Qu'est-ce que c'est que tous ces couteaux dans votre voiture?

- C'est parce que je suis jongleur dans un cirque. Ils me servent pour mon numéro.

- Ah oui? Eh ben montrez-moi ça un peu!
Alors le jongleur sort quelques couteaux et se met à les jeter en l'air et à jongler.

Un autre conducteur qui passait à ce moment là voit le spectacle et dit à sa femme:

- Nom de bleu, je suis bien content d'avoir arrêté de boire, regarde les tests d'alcoolémie qu'ils obligent à faire maintenant...


Дата добавления: 2015-12-21; просмотров: 15; Мы поможем в написании вашей работы!

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