Fahren bei mittlerer Geschwindigkeit, Lenkrad Rechtseinschlag



Das Magnetventil für Steertronic öffnet entsprechend des Geschwindigkeitssignals. Der Öldruck im Rückwirkungsraum oberhalb des Rückwirkungskolbens erhöht sich, da am Rückschlagventil für Rechtseinschlag Öldruck von der druckbeaufschlagten Seite des Arbeitszylinders anliegt. Unterhalb des Rückwirkungskolbens kann sich kein Druck aufbauen, da am Rückschlagventil für Linkseinschlag Rücklaufdruck von der druckentlasteten Seite des Arbeitszylinders anliegt. An der Drosselbohrung unterhalb des Kolbens entsteht ein Druckgefälle. Der Rückwirkungskolben bewegt sich durch das Druckgefälle nach unten und übt durch das Kugelgewinde eine Kraft auf den Drehschieber aus, die entgegen der Lenkbewegung wirkt. Der Drehschieber verkleinert den Druck zum Arbeitszylinder. Durch den geringeren Öldruck im Arbeitszylinder erhöht sich die Betätigungskraft am Lenkrad. Das Magnetventil für Steertronic ist ganz geöffnet. Bei Linkseinschlag erhöht sich der Öldruck im Rückwirkungsraum unterhalb des Rückwirkungskolbens, da das Rückschlagventil für Linkseinschlag geschlossen und das Rückschlagventil für Rechtseinschlag geöffnet ist. Der Rückwirkungskolben übt eine rechtsdrehende Kraft auf den Drehschieber aus. Der Drehschieber verringert den Druck zum Arbeitszylinder und die Betätigungskraft am Lenkrad erhöht sich. Bei einer Geschwindigkeit von ca. 190 km/h öffnet das Rückwirkungsbegrenzungsventil und legt damit den maximalen Rückwirkungsdruck fest.

 

Французский язык

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Il n’eut d’abord aucune idée de l’heure, ni de l’endroit où il se trouvait.

Autour de lui, c’était l’obscurité. Il était à l’hôtel, et s’en souvenait maintenant, à l’Hôtel de Commerce, en face de la gare, où il s’était installé avec sa sœur pour une nuit ou deux. Ils avaient dîné en tête à tête, dans la salle à manger aux petites tables blanches, où un dressoir gigantesque, en acajou, avait une solennité de grandes orgues. Il revoyait les nappes empesées, les serveuses en noir et blanc, en bonnet, les bouteilles de vin rouge et les serviettes posées en éventail dans les verres. Il se souvenait de l’odeur, du tic-tac de l’horloge à large bord noir, du geste de Corine pour se repoudrer après le repas.

- Je me couche tout de suite, avait-il annoncé.

Il n’était que huit heures et demie, mais il avait peu dormi les nuits précédentes.

- Moi aussi, avait répliqué sa sœur.

Elle avait cependant emporté un journal pour le cas où elle ne parviendrait pas à s’endormir. Ils s’étaient dit bonsoir dans le couloir. Il était déjà couché quand elle avait voulu ouvrir sa porte.

- Qu’est-ce qu’il y a? J’ai mis le verrou et je suis au lit.

- Alors ça va. Bonsoir. Je venais voir si tu était bien.

Il avait sombré et maintenant il fixait une raie lumineuse, du même côté que le bruit. Il restait dans le noir. Sa main ne se tendait pas pour atteindre la poire électrique à la tête de son lit. Il se souvenait. Une cloison le séparait de la chambre de sa sœur. Elle avait le 7 et lui le 9. Il n’avait pas vu la porte de communication, tout à l’heure, parce qu’elle était masquée par une armoire. Seulement le corps de l’armoire ne descendait pas jusqu’au plancher. Entre ses pieds, sous la porte, il y avait deux bons centimètres de jeu.

(Tiré de “Le destin des Malou” de Georges Simenon)

 

***

Pendant le ravitaillement en essence, nous courons au buffet nous réchauffer. Sous nos pieds, les dalles de glace plient et se brisent avec un fracas de cristal. Le thermomètre indique un froid de trente-cinq degrés.

Je fais halte à l’abri du bâtiment et regarde de tous mes yeux. La steppe plate, uniforme, s’étend de toutes parts. Un léger mouvement de terrain nous cache la ville. Une voie ferrée longe l’aérodrome et de chaleureuses locomotives y circulent en fumant de leur mieux, jetant ainsi dans cette désolation un petit air d’animation solitaire.

Aussi loin que s’étende le regard, des débris de camions, de barbelés, racontent l’atrocité de la bataille. Ce fut ici que, peu à peu encerclées, refoulées, comprimées, prises à la gorge par l’Armée Rouge, par le froid, par la faim, les divisions du maréchal von Paulus s’entassèrent pour agoniser. C’est sur ce terrain même que, les uns après les autres, les gros Junkers de transport tentaient l’atterrissage et le décollage. Leurs débris sont là, s’ajoutant à tous ceux des hommes que la vorace et convoiteuse Allemagne a envoyés mourir en ce lieu terrible.

Je marche sur le sol lourd de cadavers. Ici, l’on souffrit jusqu’aux limites de la souffrance. Juste retour de toutes les douleurs que l’Allemand a semées à travers l’Europe, châtiment insuffisant pout toutes les agonies qu’il multiplie encore dans tous ses camps de mort lente.

Malgré lui, la vie a repris. Même ici. La station est pleine de kolkhoziennes rieuses et joufflues. Elles viennent vendre œufs, miel, graines de tournesol. A mieux dire, elles semblent plutôt réunies pour rire et plaisanter.

Nous sommes repartis. Un large virage nous entraîne au-dessus de Stalingrad. La ville s’allonge, étroite et immense au bord de la Volga. Au premier regard, on la dirait intacte, toute blonde qu’elle est dans la clarté du midi. Et les gratte-ciel s’élèvent puissamment. Regardez-y mieux! Ces gratte-ciel ne sont plus que des pans de murs. Chaque mur lui-même n’est qu’une passoire dont, béantes, les fenêtres sont les trous, et le soleil passe à travers.

(Tiré de “Stalingrad” de Jean-Richard Bloch)

Инструкция


Дата добавления: 2018-04-04; просмотров: 154; Мы поможем в написании вашей работы!

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