Введение. Обоснование выбора темы.

INTRODUCTION

 

Le choix du présent sujet est conditionné non seulement par un simple intérêt que ce sujet présente pour moi, mais aussi par ma conviction que l’héraldique est le moyen le plus passionant de savoir plus de l’histoire , de la culture et de la géographie d’un site ayant tel ou tel blason.

L’héraldique d’aujourd’hui présente non seulement un monument incontestablement intéressant, mais aussi utile de point de vue historique, géographique et culturel. Il est vrai que l’héraldique est un vieux souvenir des temps héroïques, bien évoluée depuis, mais dont l’existence repose sur la tradition et le souvenir historique. Ainsi, la connaissance de l’héraldique permet à travers des armoiries de recevoir, d’une façon inhabituelle et captivante, les informations sur l’histoire et la géographie d’un pays, d’une ville ou d’un tout autre site.

A présent la connaissance de la science héraldique est d’un grand secours aux historiens, les aidant à dater des images et des objets trouvés, à définir leur appartenance géographique.

La connaissance des règles héraldiques donne la possibilité de créer des blasons « contemporains ». C’est le cas des entreprises du monde entier, comme on le verra ci-dessous, qui créent des blasons en fonction des logotypes de leurs marques. Ainsi elles peuvent souligner les qualités de leurs produits grâce aux symboles déjà établis dans l’art héraldique.

   

Le sujet de l’héraldique se présente comme très vaste, c’est pour cette raison qu’on ne va envisager qu’un aspect de cet art concernant la représentation des animaux sur des armoiries.

Ainsi, on se propose pour objectif d’étudier la diversité des animaux représentés sur les armoiries.

Pour réaliser cet objectif, on va envisager avant tout leurs postures et symboliques, en mettant parallèlement la connaissance de l’héraldique, tout au moins dans ses grandes lignes, à la portée de ceux qui voudraient en posséder les principales notions.

Un autre objectif est de faire voir l’actualité de la science héraldique, de montrer qu’elle n’est pas oubliée, qu’on n’a pas perdu l’intérêt envers elle.

Pour répondre à ces deux objectifs on va envisager d’organiser le mémoire en deux grandes parties : la première, abordant les notions de base de notre mémoire et présentant un bref apreçu des idées de chercheurs ayant travaillé à ce sujet, et la deuxième partie, nous aidant à illustrer nos conclusions par des exemples historiques et contemparains pour analyser la symbolique des animaux y représentés.

Du point de vue linguistique, il sera intéressant de répondre à deux questions :

- existe –t –il un langage particulier, propre à la description héraldique, quels sont ses termes principaux ? Y a-t-il des cas où des mots employés comme termes héraldiques acquièrent un sens particulier qui ne leur est pas attribué dans d’autres domaines ?

- est-ce que la symbolique des zoonimes dans l’héraldique française est la même qu’on retrouve dans la langue courante ?

Nous croyons que la réponse à ces deux questions pourra avoir de l’intérêt pratique pour l’étude et l’enseignement de la langue française.

Nous nous proposons donc d’établir un glossaire des termes principaux qui aiderait éventuellement les enseignants et les étudiants à mieux comprendre des ouvrages historiques ou esthétiques où ils sont employés.

En outre, pour répondre à la deuxième question, nous allons procéder à comparer la symbolique des zoonimes dans des blasons à celle des zoonimes employés comme le comparant dans des locutions comparatives retrouvées dans des dictionnaires en les illustrant, dans certains cas, par des exemples littéraires. Ce procédé nous aidera à comprendre quels sont les indices soulignés par un tel ou tel blason / logo que nous allons voir de près.

Avant d’étudier la représentation des animaux dans l’héraldique, il convient de donner les définitions aux notions sur lesquelles est basé, en partie, notre sujet. Il s’agit des notions de symbole, signe,zoonime.

La première partie, purement théorique, sera consacrée aux définitions préliminaires concernant le blason, ses racines historiques, le langage héraldique et certaines règles du blason. Ces chapitres décriront des traits communs propres à tout blason quoique y soit représenté : animal ou figure artificielle. Les chapitres suivants seront consacrés directement à la description des animaux représentés sur les armoiries, leurs postures et symboliques.

Dans la deuxième partie, qui est pratique, on essaira de répondre à notre but qui consiste, premièrement, à savoir blasonner des armoiries grâce aux repères théoriques et,deuxièmement, à montrer que l’héraldique peut encore servir dans la vie d’aujourd’hui. On parviendra à ces buts en analysant certains blasons des provinces françaises et en montrant des entreprises françaises qui emploient les représentations des animaux dans les logotypes de leurs marques.

 

Finalement, on essaiera de dresser le bilan de l’analyse er de convaincre le lecteur de l’ actualité de l’art héraldique.

CONCLUSION

 

Comme on l’a déjà mentionné, l’héraldique se présente en tant qu’un très vaste sujet. C’est la raison pour laquelle on s’est borné à envisager plus en détail seulement un aspect de la science héraldique : la représentation de divers animaux héraldiques sur les armoiries. En plus, parallèlement, on a essayé de mettre de la connaissance héraldique dans les grandes lignes et de donner les principales notions de cette science, ce qui pourrait stimuler des intéressés vers des recherches ultérieures.

Le constant souci de condenser le texte a exigé des sacrifices : certains sujets qui ont des rapports avec l’héraldique, parfois sans en faire essentiellement partie, comme, par exemple, le langage héraldique, les ordres chevaleresques, le droit héraldique, ont été traités d’une façon superficielle, simplement pour indiquer l’existence de ces questions et leur lien à l’héraldique.

Enfin, il ne nous était pas possible de discuter en détail les points controversés et on a dû se borner à choisir, dans chaque cas, la conclusion qui a paru la plus conforme à la logique et à la tradition.

Pourtant, les repères théoriques présentés dans la première partie du mémoire sont tout à fait suffisants pour avoir l’idée de principales notions de la science héraldique, pour apprendre plus ou moins à comprendre le langage héraldique et à blasonner des armoiries.

 

On a aussi essayé de faire voir que l’héraldique n’est pas un souvenir du temps passé, mais qu’elle fonctionne même aujourd’hui. On a réussi à montrer sur les exemples des entreprises contemporaines Peugeot, Lacoste et Le Coq Sportif que la représentation des animaux héraldiques figure de nos jours sur les logotypes de leurs marques. Ce type de logo peut témoigner l’appartenance géographique de l’entreprise ou de son fondateur, et en plus transmettre par sa symbolique des qualités dont l’entreprise veut avantager ses produits.

 

Ainsi, dans le mémoire on a réussi à atteindre les deux objectifs : donner des notions préliminaires de l’héraldique, considérée comme une science très vaste et à prouver, par des exemples concrets, l’emploi de cette science dans notre vie.

Au présent travail on s’est borné seulement à l’étude de la représentation de divers animaux héraldiques sur les armoiries. Tandis qu’on pourrait y ajouter la représentation des végétaux ou des figures artificielles (objets qui sont empruntés à l’architecture, aux tournois, à la chasse, à la navigation, à l’agriculture,à l’industrie, à la musique, à la religion et à la vie courante). On pourrait prendre pour central un aspect géographique de l’hérldique, en envisageant les armoiries en tant que reflet de l’histoire d’une telle ou telle région. On peut aussi approfondir l’aspect linguistique du sujet en analysant l’emploi des zoonimes non seulement dans des locutions comparatives, mais aussi dans des proverbes et des dictons. Ainsi, on pourrait developper et approfondir ce sujet, parce qu’il est inépuisable.

Introduction

 

       Le ballet que nous connaissons aujourd’hui est un spectacle où la danse, la musique jouée ou autrefois chantée présentent dans des décors, avec des costumes appro­priés, une action dramatique. La partie chorégraphique du ballet classique est basée sur la danse classique (ou académique). Sa technicité n'a cessé de se développer depuis l'Académie royale de Danse et son vocabulaire s'est enrichi sans cesse, toujours en français. Une autre trait particulière de la danse classique est l'utilisation des chaussons de danse nommés « pointes ». Le mot « classique » fait son apparition avec les Ballets russes (1910), compagnie de ballet fondée par Serge de Diaghilev en 1909.

     Le présent travail est destiné à étudier le rôle de la communiction interculturelle et du dialogue des cultures dans le développement de l’art de la danse classique en France ainsi que, vu le caractère international du ballet, en Europe et en Russie ; étudier le phénomène du dialogue des cultures tel qu’il se manifeste dans le domaine de l’oeuvre artistique, en particulier, dans l’art du ballet.

Les recherches dans le domaine de la communication interculturelle ont une grande importance pour la société moderne. Le concept de dialogue est très actuel pour la civilisation du début du XXIe siècle. On aspire au vrai dialogue des cultures qui prévoit leur interaction et enrichissement sans perdre leurs originalités et permet d’éviter plusieurs conflits au niveaux différents.

     Dans le premier chapitre on va envisager les questions de la diversité culturelle, de la communication intreculturelle et du dialogue des cultures. On déclare un rôle décisif du dialogue des cultures dans l’oeuvre artistique et dans le développement des arts. L’interaction des cultures a une importance incontestable pour l’enrichissement de la culture et du patrimoine d’un pays.

     Dans le deuxième chapitre cette thèse va être confirmée par les faits de l’histoire de l’art de la danse classique. On va étudier l’apparition du ballet en Italie, son développement et enrichissement en France et son expansion dans le monde entier vers le début du XXe siècle. On va suivre la transformation du ballet de l’art français en art international.

     La troisième chapitre est consacré aux Ballets russes de Serge de Diaghilev . L’activité de cette compagnie de ballet est un phénomène d’une importance colossale dans l’histoire de la danse classique en France. Mais ce n’est qu’une seule mérite des Ballets russes qui ont exercé une influence profonde et prodigieuse sur l’art musical et les arts décoratifs de toute l’Europe.

     Le dernier chapitre présente l'analyse linguoculturelle de la terminologie de la danse classique. Les termes du ballet classique sont, toujours et dans tous les pays, exprimés en français. D’une part, la terminologie de la danse classique constitue un apport considérable de la France dans le patrimoine et la culture mondiaux, d’autre part, les termes français facilitent la collaboration et la communication entre les chorégraphes et les danseurs du monde entier.

Conclusion

    Le présent travail est consacré aux problèmes de la communication culturelle et à l’analyse du rôle du dialogue des cultures dans l’histoire du ballet, notamment dans l’histoire du ballet en France et dans l’histoire des Ballets russes de Serge de Diaghilev. Les études ont fait voir le rôle décisif (même le nécessité absolue) de la collaboration interculturelle et du dialogue des cultures dans l’enrichissement de la culture et du patrimoine des pays différénts et de l’influence favorable de la diversité culturelle sur le développement de l’art.

    Le travail est composé de quatre chapitres, une introduction, une conclusion, une bibliographie et deux annexes.

    Dans le premire chapitre on a étudié le concept de la culture, les notions de la vision culturelle du monde, du choc culturel, on a examiné les questions de la diversité culturelle, de la communication interculturelle et du dialogue des cultures.

La diversité des indentités culturelles est la cause des chocs culturelles, de la mésentente et même des conflits assez graves entre les gens qui appartiennent aux cultures différentes. Mais en même temps c’est le choc culturel qui éveille l’intérêt envers ce qui est étranger et l’envie de comprendre une autre culture. C’est grâce au choc culturel que commence le dialogue des cultures et la médiation interculturelle. Le dialogue est la vraie forme de la communication interculturelle prévoyant l’interaction et l’enrichissement des cultures sans perdre leurs originalités.

Le dialogue des cultures, leur interaction peuvent être considérés comme la seule voie possible de leur enrichissement mutuel et de leur conservation (J. G. von Herder). La culture n’existe qu’en opposition à une autre et n’évolue qu’en dialogue avec elle. Tous les grands phénomènes de la culture ne naissent qu’ « au croisement des cultures ». Pendant le dialogue, les cultures ne se mêlent pas, mais s’enrichissent mutuellement. L’imitation et la reniement d’une autre culture doivent cédér la place au dialogue qui est la condition indispensable du progrès de culturel. ( M. Bakhtine).

Dans le domaine de l’oeuvre artistique le dialogue des cultures permet l’assimilation des nouveaux procédés artistiques. Il compend aussi l’aspect psychologique : l’éveil de la créativité artistique pendant la perception des oeuvres créées dans la culture étrangère.

L’histoire du ballet en France envisagée dans le deuxième chapitre du travail confirme ces thèses sur l’importance du dialogue des cultures dans le domaine de l’art. Le ballet, art d’origine italienne, a trouvé son épanoissement en France pour devenir ensuite un art international.

Les germes de l’organisation théâtrale du mouvement se découvrent en Italie, à l’époque de la Renaissance. Les interventions chorégraphiques les bals princières ont été vite empuntées par les Français. C’est de la France qu’ a commencé l’expansion de la danse classique dans les pays du monde entier.

Au XVIIe siècle, Charles-Louis-Pierre de Beauchamps, maître de ballet de Louis XIV, a codififié la technique classique qui se fonde sur l'en dehors, sur l'élévation et la dissimulation de l'effort. Il a élaboré plusieurs termes du vocabulaire des pas: glissés, coupés, jetés, assemblés, chassés, sissones, pas de bourrée, entrechats... Charles-Louis-Pierre de Beauchamps a donné à la danse sa forme définitive qu’on considère aujourd’hui comme classique. Un autre Français Jean-Georges Noverre (1727-1810) peut être considéré comme le créateur du spectacle de ballet moderne.

Déjà au XVIIe siècle, l’art du ballet se diffuse par les danseurs et les chorégraphes français partout en Europe. Au XIXe siècle le ballet a un caractère européen et s’internationalise de plus en plus. La base de la danse classique ne varie presque pas et facilite l’expansion du ballet dans les pays européens. Chaque pays y apporte son propre inspiration et des traditions originales puisque touts les grands danseurs et danseuses mènent à l’époque une carrière internationale.

Au XXe siècle le ballet a un caractère cosmopolite. Son langage perceptible à tous lui permet de fran­chir les continents sans altérer ses principes. Les centres du développement de la danse et de l’apparition des techniques novatrices de la danse moderne sont désormais l’Allemagne et les USA. Les carrières des grands danseurs et chorégraphes français du XXe siècle font preuve du caractère international du ballet. La carrière internationale de Maurice Béjart a posé pour lui-même auissi que pour ses admirateurs et ses biographes le problème de sa naturalisation. Maurice Béjart, né en France a obtenu la nationalité suisse, il a conservé également la nationalité française et il voulait obtenir la nationalité belge peu avant de sa mort.

Dans le troisième chapitre on a étudié l’activité des Ballets russes de Serge de Diaghilev en France, les impressions des contemporains, les réussites et les échecs des Ballets russes. On peut séparer l’activité de la compagnie en deux périodes – avant et après la Prémière guerre mondiale. La première période est caractérisée par l’exportation de l’art russe en France. On jouait sur l’exotisme des oeuvres en y présentant la Russie, l’Asie, etc. C’est la période qui a fasciné le plus les spectateurs français. Pendant la deuxième pariode les Ballets russes s’internasionalisent sous l’influence de la vie artistique en Europe. Cette période est marqué par la collaboration prodigieuse des artistes de plusieurs pays européens. Une particulière attention doit être portée sur l’apport de la compagnie en art européen. Son activité a produit une révolution dans l’esthétique du ballet, a revelé beaucoup de talents et a vivifié la danse au théâtre. Plusieurs compagnies sont apparues en Europe après les Ballets russes et la danse classique a eu de nouveau des miliers d’admirateurs. L’histoire de la compagnie fait voir que c’est le dialogue des cultures qui a rendu possible le phénomène des Ballets russes malgré de plusieurs echecs dues chocs culturels.

Mais l’apparition même des Ballets russes n’était pas possible sans la collaboration des artistes de ballet français et russes pendant les époques précédentes. L’art de ballet classique se dévéloppait en Russie sous l’influence immédiate de la France aux XVIIIe et XIXe siècles. C'est un français Marius Petipa qui a passé l'essentiel de son existence en Russie et qui était l'un des grands explorateurs de la technique classique. Il a laissé de nombreux chefs-d'œuvre tels que La Bayadère, Le lac des Cygnes ou encore Don Quichotte, qui sont le fondement et la base de la danse classique telle qu'on l'entend aujourd'hui. La tradition française de ballet a donc trouvé son expression le plus voyante en Russie pendant que le ballet connaissait partout en Europe une période de déclin. Les Ballets russes sont donc apparus en Europe comme novateurs mais aussi comme détenteurs de la tradition française et européenne du ballet classique.

Le dernier chapitre est consacré à l’étude de la terminologie de la danse classique qui est un apport important de la France dans la culture mondiale. Le langage de p as du ballet classique est devenu, grâce à la coopération et au dialogue des pays différents, perceptible aux habitants de tous les continents. Mais cette coopération est si productive grâce au caractère international de la terminologie française. La tradition impose l’emploi des termes de danse classique toujours et partout en français. 

L’analyse et la description de la terminologie de la danse classique a montré les particularités graphiques, structurelles, les particularités de formation et de fonctionnement des termes de danse dans le discours. On a révélé les particularités du champ conceptuel du vocabulaire de la danse classique.

Les termes de danse conservent toujours les graphies françaises quelle que soit la langue emprunteuse. Du point de vue de leur structure ils se caractérisent par la prédominance de des termes complexes qui sont des syntagmes nominaux. La voies voie la plus fréquente de la formation des termes qui constituent un seul mot est la substantivation des formes verbales (les participes passés) et les emprunts à d’autres langues. Ces particularités sont dues, premièrement, aux référents des termes de danse qui sont des mouvements précis et, deuxièmement, au caractère international du ballet et de la terminologie de la danse classique.

Le champ conceptuel des termes de danse est formé des notions renvoyant aux noms de danse, aux positions des jambes, des bras et de la tête, aux noms de pas et aux mouvements de danse tels que sauts, tours et pas, à l’ordre de l’entraînement en classe, à l’organisation de l’espace scénique et à la structure du spectacle de ballet classique. Parmi les classes fonctionnelles correspodantes les substantifs sont les plus nombreux, leur succédent les locutions en fonction adverbiale, les verbes, les adverbes, les adjectifs et locutions en fonction adjectivale. Cette repartition est expliquée par contenu référentiel et notionel des termes de la danse ; la plupart des termes visent à décrire le plus précisement les mouvements de la danse.

On n’a fait qu’aborder le problème de la terminologie de danse. Les recherches plus profondes peuvent être consacrés aux origines des termes de la danse classique qui permettront de voir les apports des différents pays dans le système des pas académiques. Une autre domaine de recherches peut concerner la l’étude du langage de danse comme un système de signes de communication pareil au celui de la langue [2].

Introduction

 

       Les mass médias, comme leur nom l’indique, ont été créés pour informer la population. Leur évolution a pourtant abouti à ce qu’ils donnent non seulement une vision objective d’un événement (ce qui est tout de même presque inaccessible), mais expriment aussi et surtout un point de vue subjectif avec une tonalité positive ou négative.

конецформыначалоформыLa presse écrite désigne, d'une manière générale, l'ensemble des moyens de diffusion de l’information écrite, ce qui englobe notamment les journaux quotidiens, les publications périodiques et les organismes professionnels liés à la diffusion de l'information. Les textes publicistes donne la possibilité d’utiliser des moyens langagiers pour valoriser les événements et les personnes et de transmettre une attitude définie de l’auteur. Cette valorisation, explicite et implicite, fait l’objet de plusieurs travaux scientifiques, mais on n’a pas encore, à ce qui nous semble, jusqu’à présent étudié en détails les particularités de l’emploi du lexique axiologique et valorisant dans les articles critiques publiés dans la presse à l’égard de la presse même. Comment critique-t-on la presse française ? Quels sont les moyens langagiers les plus utilisés ? Quelles unités linguistiques (morphèmes, mots, groupes de mots) transmettent l’opinion du journaliste et avec quelle connotation ?

Vu un intérêt actuel accru à l’égard des phénomènes nouveaux dans les médias, de la presse française et de son langage en particulier, ce sujet m’a paru séduisant et assez volumineux à le faire développer. Car la presse reflète en quelque sorte le niveau de la culture de la société (puisqu’elle est adressée au public qui est censé, en principe, la comprendre), et ce serait passionnant d’apprendre comment l’on critique la presse de l’intérieur.

Nous prêterons aussi attention à l’état actuel de la presse écrite en France et aux événements les plus importants qui y sont liés. Les Etats généraux de la presse écrite, inaugurés en ocotbre 2008, ont été chargés d’aider la presse écrite à survivre l’état de crise. Y ont-ils parvenu ? Quels sont les résultats des discussions longues de quatre mois ? Quelle est l’attutude des journalistes et des lecteurs envers cet événement significatif, pourtant peu médiatisé ?

En ce qui concerne la problématique du travail, elle est représentée par l’étude de la critique comme partie intégrante de la presse, ce genre étant envisagé sous différents aspects : le statut par rapport aux autres genres, son langage particulier, son impact et importance dans le secteur de la presse, son positionnement dans l’espace général de journal etc. Le choix de la problématique n’est pourtant pas arbitraire : la critique journalistique est en somme bien étudiée aujourd’hui, mais jusqu’à présent on ne s’est presque pas mis à l’étude de la critique journalistique envers la presse elle-même. Cette approche est nouvelle et peu étudiée, permettant de développer amplement ce sujet, c’est pourquoi on s’est pris pour tâche d’envisager ce problème d’une façon plus détaillée.

Dans ce travail l’objet de la recherche est représenté par les articles critiques vis-à-vis de la presse française parus dans la presse française ces quatre-cinq dernières années. Par conséquent, on définit comme sujet de l’étude les moyens langagiers actuels, utilisés dans la presse pour la valorisation de la presse même et de ses acteurs.

Les objectifs de notre recherche sont les suivants :

1) étudier les moyens actuels de la valorisation dans le discours publiciste ;

2) mettre en évidence les unités linguistiques les plus fréquemment employés ;

3) structurer les moyens langagiers utilisés dans les articles critiques ;

4) étudier le rôle de la déontologie dans la presse écrite moderne ;

définir une attitude générale (positive, négative ou indifférente) des journalistes envers la presse française actuelle

 

Conclusion

 

Dans l’une de ses interviews au Monde, le sociologue Jean-Marie Charron a très exactement observé : « C'est un paradoxe qui me frappe chaque fois que l'on commente le sondage annuel sur la confiance des Français dans leurs médias, puisque dans ce sondage on met systématiquement en évidence le doute, notamment à l'égard de la presse écrite ou de la télévision, alors que paradoxalement le média qui prend le plus de risques et qui finalement véhicule beaucoup d'imprécisions, en l'occurrence France Info, bénéficie d'un fort crédit dans le public ».

C’est tout à fait juste, parce que consciemment ou non, on se laisse influencer par les médias, désignés souvent « le quatrième pouvoir » vu leur caractère puissant, omniprésent et gouvernant, notamment de la presse, soumise, ces derniers temps, à la critique venant de l’intérieur, du milieu journalistique. La valeur axiologique présente dans leurs articles critiques transmet une telle ou telle attitude de l’auteur envers le fait en question. Cette valeur peut être péjorative, le cas le plus répandu (dévalorisation), ou méliorative (valorisation). Ces catégories se traduisent dans le discours publiciste par les moyens langagiers explicites, plus rares dans la langue française à la difference du russe, et implicites, nés grâce à la transposition du sens et les figures de style (notamment la métaphore et la comparaison).

Au cours de ce travail nous avons décelé les moyens actuels de la réalisation de la valorisation dans le discours publiciste, établi les moyens langagiers utilisés dans les articles critiques, structuré les termes du jargon professionnel des journalistes (qui expriment parfois une valeur axiologique), en prenant en considération les tendances actuelles de la presse et ses particularités langagières. Après avoir analysé le lexique axiologique destiné à exprimer l’attitude des journalistes envers la presse, nous avons constaté que le langage publiciste emploie souvent des unités lexicales appartenant aux différents domaines de la vie moderne, des mots familiers et même grossiers, ce qui offre au lecteur une variété de styles, de significations, et aide à créer l’image de l’esprit vif de l’auteur – ce qui est mis en valeur dans la presse d’aujourd’hui.

Les articles critiques analysés, pleins d’ironie et d’allusions non ambiguёs, nous laissent constater que l’attitude générale des journalistes envers le secteur de la presse est négative, en parlant surtout de la commercialisation de ce secteur, l’engagement des journalistes et leur liaison avec le pouvoir, incompatible à cette profession. Grâce aux associations comme Acrimed, aux journaux, revues et sites vraiment critiques, les lecteurs ont l’accès aux différentes opinions, ce qui répond au droit à l’information pluraliste, une liberté indispensable d’une société démocratique.

Les Etats généraux de la presse écrite, inaugurés par Nicolas Sarkozy en octobre 2008, étaient censés résoudre des problèmes de la presse écrite, concurrencée par le Web, le numérique. Nombre de propositions apportées, l’événement a été fortement critiqué par des journalistes affirmant que ces Etats généraux n’avaient qu’un seul but – « organiser le marché et la rentabilité d’un nouveau modèle économique au seul profit des actionnaires des grands groupes nationaux ». Les syndicalistes, qui ont finalement quitté les Etats généraux, et les lecteurs, sans qui il n’y a pas de presse, étaient indignés par un rôle insignifiant qui leur avait été réservé.

Il faut noter que le sujet s’est révélé assez volumineux et très passionnant, surtout dans la partie pratique. Bien que nous ayons tâché d’étudier notre sujet le plus minutieusement possible, il reste cependant des lacunes à compléter. En général, nous avons étudié les problèmes essentiels, en nous basant sur les ouvrages des linguistes, sociologues, philosophes connus, en nous référant aux journaux, revues et nombreux sites Internet, qui ont servi de source pour la partie pratique, en utilisant l’information des autres travaux scientifiques sur la presse, le discours publiciste et les styles fonctionnels.

Ce travail constitue une bonne base pour une étude ultérieure et plus vaste du lexique axiologique dans la presse française.

Введение

Лексика французского и русского языков всегда была объектом пристального внимания со стороны лингвистов. Начиная с XIX века, появлялись новые и новые работы, призванные осветить те или иные лингвистические проблемы этих двух языков. Наша работа носит название «Сравнительный анализ лексико-семантических групп «религиозные праздники» во французском и русском языках». Выбор темы не случаен. Оглядываясь на историю двух стран, России и Франции, мы видим, что их становление во многом ориентировалось на развитие основной религии Европы – христианства. Религия в значительной мере повлияла на становление двух языков: Кирилл и Мефодий, создавая кириллицу, хотели донести до славян Священное писание; европейские переводчики Библии, начиная со Святого Иеронима и Лефевра д`Этапля, очищали и развивали язык. Совместное движение языка и истории, языка и религии представляет для нас особый интерес. В Средние Века, когда две ветви христианства, православие и католичество, пошли каждая своим путем, начало меняться и их влияние на соответствующие языки. Православие сделало ставку на греческую культуру, а католичество во Франции пошло за латинским наследием. Таким образом, две ветви христианства получили различное отражение в своих языках, что и является для нас предметом исследования. Очевидно, что исследовать все различия в русском и французском религиозных подъязыках невозможно. Мы решили ограничить себя анализом религиозных праздников, а именно самых торжественных, называемых в России «двунадесятыми».

    Выбирая подобную тему, мы отдавали себе отчет в том, что сфера применения полученных результатов будет достаточно узкой. Но выбирать лингвистическую задачу, исходя из масштабности дальнейших исследований, значит оставить без внимания многие, может, и не так бросающиеся в глаза, но интересные вопросы. В ходе данной работы мы столкнулись с расхождениями в области употребления названий некоторых праздников, что, естественно, ведет к неполному пониманию собеседников. Проблема церковного языка во многом касается людей уже имеющих определенное количество накопленных знаний в области лингвистики и истории религий, но и для них, возможно, полученные уточнения могут быть полезны.

    Цель данной работы – сопоставительный анализ лексико-семантических групп «религиозные праздники» в русском и французском языках. Особое внимание в настоящей работе уделено исследованию значений (в частности коннотативных) религиозных праздников в рамках анализируемой ЛСГ, для того, чтобы сравнить их во французском и русском языках. Косвенным примером различий в представленных языках может служить дискуссия с носителями по поводу названия Успенского собора Московского Кремля. Носителями в данном случае являются французские посетители Кремля, а русские гиды, рассказывая об этом церковном памятнике архитектуры, часто употребляет слово «Dormition», что нередко вызывало недоумение и вопросы французов, привыкших к слову «Assomption». Две разные традиции, католическая и византийская, за долгие века переосмыслили, пусть и частично, многие христианские понятия, и отражение этих процессов в языках может стать толикой новой полезной информации для дальнейших исследований. 

    Из всего вышесказанного несложно сделать вывод, что, сравнивая лексико-семантические группы «религиозные праздники» во французском и русском языках, мы постараемся сравнить объем этих ЛСГ и выявить максимальное количество общих и различных сем в значении этих слов. сходств и различий в современном понимании этих слов. Материалом нашего исследования станут данные лексикографических источников на русском и французском языках. Среди методов исследования хотелось бы назвать следующие: метод словарных дефиниций и сравнительно-сопоставительный анализ.

Основываясь на литургическом календаре православной и католической Церквей, мы выделили наиболее торжественные праздники. Их названия послужили для нас отправной точкой, с которой началось наше исследование. Названия праздников были проанализированы с точки зрения их этимологии и толкования в обоих языках, а результаты сопоставлены.

После достижения поставленных целей, мы надеемся, что полученные результаты помогут будущим исследователям не ошибиться в выборе того или иного слова для обозначения христианского праздника.

    В соответствии с поставленными целями и задачами была разработана и структура исследования. Оно состоит из пяти частей: введения, теоретической части, практической части, заключения и библиографии. Во введении дается обоснование выбора темы, определяются предмет и методы исследования, цели и задачи работы. Первая глава целиком посвящена разработке теоретических основ исследования. В нашем случае речь идет об истории церковных языков двух стран, анализе изменений лексического знака и детальном анализе лексико-семантической группы «двунадесятые праздники». Вторая глава содержит практический анализ, которым в настоящей работе стало, во-первых, этимологическое исследование, а также работа по выявлению сходств и различий в понятиях, представленных исследуемыми словами. В заключении мы подводим итоги работы и обобщаем полученные результаты. Список литературы содержит работы отечественных и зарубежных авторов, а также источники, из которых был подобран материал.

 

Заключение

    Итак, пришло время подводить итоги проведенного исследования.

Целью настоящей работы был сопоставительный анализ лексико-семантических групп «религиозные праздники» в русском и французском языках. Мы решили ограничить сферу исследования наиболее торжественными праздниками, называемыми в православии «двунадесятыми» и найти сходства и различия в понятиях обозначенных этими словами.

    В ходе работы мы провели этимологическое и сопоставительное исследования, результатом которых стало нахождение изменений, расхождений и совпадений в объемах понятий и применении изучаемых слов.

    Полученные результаты открывают перспективу для дальнейших исследований. Принимая во внимание объем явлений связанных с Церковью и религией, мы отметим лишь несколько возможных направлений будущих исследований. Сравнивая крупнейшие праздники христианства, мы намеренно не изучали менее значимые торжества этой мировой религии, хотя можно предположить, что именно в них можно найти неисчерпаемый источник важнейшей лингвистической информации. Как показало данное исследование объем различий, связанных с основными событиями жизни Христа и Богоматери невелик. Тем вероятнее большие расхождения в менее важных догматических вопросах.

    Вторым важным направлением, на наш взгляд, является исследование по семантическому принципу. Сопоставительный анализ в данном контексте даст, по нашим расчетам, огромное поле для дальнейшего изучения.

    На этом мы закрываем настоящее исследование и надеемся вскоре обратиться к другим аспектам поднятых лингвистических и культурологических проблем.

Introduction

 

Le présent travail est consacré à l’étude du champ lexico-sémantique « Nouvelles technologies » et à la comparaison de la représentation de ce champ en anglais, en français et en russe. La terminologie étudiée est issue de la langue anglaise d’où le fait de dévisager celle-ci comme langue source et le français et le russe comme langues cibles.

L’actualité du travail s’explique par la largeur extrême de l’emploi de cette terminologie dans la vie quotidienne moderne et par le besoin urgent de communication entre les peuples anglophones, francophones et russophones. Il faut noter aussi l’absence de vocabulaires trilingues concernant ce champ lexico-sémantique ainsi que de glossaires bilingues avec le français et le russe. Par contre, les articles sur le sujet étudié dans les dictionnaires anglo-russes, russo-anglais et anglais monolingues sont très nombreux.

La valeur pratique du travail est importante pour l’enseignement de la traduction pratique aux universités et écoles supérieures. On peut baser sur les résultats de nos recherches un cours spécial sur le lexique technique et notamment sur celui qui concerne les ordinateurs et le Réseau Global. En plus, ce travail peut être considéré comme première étape à la voie d’élaboration d’un dictionnaire polylingue technique contenant la définition des termes, l’indication sur le domaine de leur emploi, les contextes authentiques et le lexique de registres différents de la langue (style officiel, style neutre, langage parlé, jargon professionnel). En plus, ce travail sera utile pour tout professeur de français car l’enseignement moderne subit les changements de méthodes tenant à l’utilisation des nouvelles technologies ce qui provoque la nécessité de connaissances linguistiques correspondantes indispensables pour l’explication du matériel dans le cadre des méthodes nommées ci-dessus et pour la communication avec les étudiants.

Le matériel du travail a été rassemblé et systématisé pendant quatre ans (de 2004 à 2008) à la base des sites web, des listes de discussion, des émissions de radio et podcasts ; pendant des conversations avec les locuteurs natifs de l’anglais, du français et du russe ; au cours des consultations des traducteurs et interprètes professionnels de plusieurs pays du monde dont la France, la Grande-Bretagne, la Suisse, les Etats-Unis d’Amérique et le Canada. La base théorique a pour source des livres et des articles en français, en anglais, en russe, en allemand, en ukrainien, en bulgare.

Le glossaire complet des 150 termes choisis pour le présent travail est placé à la fin de celui-ci (voir le Glossaire).

L’authenticité des résultats de l’étude est assurée par le volume important du matériel étudié ainsi que par l’approbation de tout le matériel par les linguistes, traducteurs professionnels et les locuteurs natifs de toutes les trois langues.

Le travail se compose d’une introduction, de deux chapitres, d’une conclusion et d’un glossaire. Comme l’objet principal de l’étude est le Réseau Global, le premier chapitre est consacré à l’Internet, son histoire et fonctionnement en général. Le deuxième chapitre donne un aperçu sur l’enrichissement du vocabulaire d’une langue ainsi que sur les méthodes de la traduction des lexèmes nouvellement apparus dans la langue source. Le matériel théorique est accompagné des exemples pris du glossaire avec l’analyse et les explications nécessaires. La conclusion représente le bilan du travail avec les statistiques et l’aperçu général des tendances actuelles observées dans les trois langues.

Conclusion.

 

Le présent travail fait voir le développement dynamique du domaine de la terminologie informatique des langues française et russe. En effet, beaucoup de questions sont à répondre et beaucoup de problèmes sont à résoudre. Le progrès scientifique et technique est très rapide, et sa vitesse s’accroît toujours. Chaque année importe des nouvelles technologies, de nouveaux appareils et logiciels, de nouveaux types de technique et donc de nouveaux mots. L’industrie de la high tech est pour la plupart anglophone : les marchandises produites aux Etats-Unis sont exportées en Europe directement, celles d’origine japonaise reçoivent leur dénomination anglaise encore là, au Pays du Soleil levant (d’où l’absence d’emprunt au japonais dans la langue anglaise et dans d’autres langues européennes).

Au bilan de l’exploration présentée on peut déceler les tendances primordiales dans la langue française ainsi que dans la langue russe. Les moyens de formation du vocabulaire sont différents ; la répartition du vocabulaire par moyen de sa formation est présentée ci-dessous sur les diagrammes.

 

Moyens de la formation du vocabulaire

Français, %

Russe, %

Emprunt

4,1

20,7

Calque

64,8

58,6

Extension du sens

9,0

4,8

Métaphore

1,4

2,1

Glissement du sens

0,7

0,0

Téléscopage

2,1

0,0

Abréviation

2,1

1,4

Choix d'analogue

12,4

7,6

Description

3,4

4,8

 

Le résultat principal de ce travail consiste en l’élaboration du glossaire contenant 150 termes spéciaux recueillis pendant quatre années. Ce glossaire peut servir aux buts pratiques des traducteurs et interprètes, des professeurs et utilisateurs de l’Internet qui veulent communiquer avec les locuteurs natifs des autres langues sans embarras d’incompréhension des termes techniques. Le glossaire contenant pour le moment 150 unités lexicales reste à être mis à jour et le travail n’en est pas fini.

Inrtoduction

A mon avis le sujet consacré à l’étude des relations internationales est très actuel à nos jours . Les liens entre les pays ont commencé de se développer déjà à l’époque très ancienne et ont progressé au fur et à mesure de l’évolution de la société. Aujourd’hui presque aucun pays ne peut se targuer d’être à l’abrit de l’international, la Russie et la France ne font pas exception. En effet les relations entre nos deux pays, qui ont une longue histoire, continuent de se développer jusqu`à nos jours surtout dans le secteur des sciences et des technologies, dans le secteur spatial, nucléaire.

D’autre part, l’étude des relations internationales est difficile à imaginer sans  leur contexte politique . Le domaine politique est un maillon indisponsable, une sotre de « prisme » à l’aide duquel l’expression des relations entre les pays devient possible.

 

Donc comme nous venons de remarquer, l’inclusion de l’aspect politique dans notre travail n’est pas occasionnelle . Elle est motivée non seulement par le lien étroit avec le sujet des relations internationales mais aussi par le fait que les discours des leadeurs politiques abondent en moyens dont les hommes politiques se servent afin d’influencer l’opinion publique. Les stéréotypes et notamment les phrases clichés font partie de ces moyens . En effet, il serait fautif de penser que les politiques disent les choses telles qu’elles sont, ils ont leurs propres stratégies et les moyens de les exprimer . Donc le but essentiel de notre travail de recherche consiste à analyser les moyens discursifs rencontrés dans des discours politiques en attribuant une attention partuculière aux locutions stéréotypées , en tant qu’un élément discursifs . 

 

Les parties constituantes de notre travail découle du but de la recherche.

  • La partie théorique comporte donc deux volets correspondant aux deux axes de recherche:

-un volet linguistique qui se subdivise en deux chapitres portant sur les stéréotypes, les clichés et sur le vocabulaire politique d’une part et l`analyse du discours politique de l’autre. L’objectif essentiel de ce volet consiste à donner la définition des termes de stétréotype et de cliché aussi bien qu’à examiner les différentes méthodes de l’analyse du discours afin de choisir par la suite  notre propre modèle analytique ;

- un volet interculturel consacré à l`histoire des relations franco-russes consiste à donner une brève chronologie de différentes étapes des relations entre nos pays .

 

  • La partie pratique consiste en une analyse des discours des hommes politiques. En nous

appuyant sur la partie théorique nous avons élaboré un schéma qui nous sert de modèle analytique. Ce modèle comprend deux types d’analyses discurcives : analyse critique et analyse de contenu qui sont appliquées à trois sujets :                   -conflit géorgien

                                                      -coopération économique et commerciale

                                                      -coopération universitaire

 

 

Nous avons déterminé les relations politiques intrenationales comme sujet de notre recherche . Pour traiter ce sujet il convient de préciser notre but général et par conséquent les objectifs :

 

Le but de notre recherche est d’analyser les moyens discoursifs, notamment les locutions stéréotypées, des discours politiques. Notre objet de recherche sera donc le cliché employé par des leaders politiques.  Afin de parvenir à notre but nous avons à atteindre les objectifs suivants:

 

 

-Détérminer la notion des stéréotypes, des clichés ;

-Décrire la notion du discours, notamment du discours politique ;

-Préciser les méthodes d’analyse du discours et élaborer notre modèle analytique ;

-Eclairer le contexte des relations franco-russes ;

-Faire l’analyse des discours politiques concernant les relations entre nos pays ;

-Analyser l’influence réciproque du contexte sur les moyens discursifs et l’influence des moyens discursifs sur le contexte ;

-Préciser la nature des clichés, leur fonction.

 

Сonclusion

Dans une de ses allocutions Nicolas Sarkozy a dit : «Nous sommes tous dans le même bâteau, c’est la mondialisation» . Il est à noter que cette phrase est pleine de sens, aujourd’hui les liens entre les pays se développent et il ne reste presque aucune communauté qui soit à l’écart de la mondialisation. Comme nous avons bien dit dans l’introduction, les résultats de ses relations parviennent au peuple par la voie de la politique. Par conséquent la qualité de l’information transmise par cette voie peut être mise en doute, car les hommes politiques ne présentent jamais les faits tels qu’ils sont . Comme le disent beaucoup de linguistes (Christiane le Bart, par exemple) et comme nous l’avons remarqué nous- même, les hommes politiques ont leurs stratégies à eux et chaque mot prononcé ne répond qu’à leurs propres fins.

 

Donc pour déterminer cette stratégie politique nous avons eu recours à deux types d’analyse : analyse critique et analyse de contenu . En effet l’analyse de contenu nous a aidées à présenter un vrai ordre de choses, une conjoncture réelle, tandis que par l’analyse critique nous avons vu comment cette réalité est présentée par les hommes politiques, la conclusion est évidente : les contenus de ces deux analyses ne coïncident pas , la problématique essentielle est écartée, on a même l’impression que les vrais problèmes font parti des « sujets tabout ». Soucieux des mouvements sociaux, des critiques des adversaires, de l’effet médiatique, les sujets parlants traitent les problèmes en choisissant les mots avec une scrupule extrême .

 

Il s’en suit logiquement la deuxième conclusion concernant les moyens discursifs. Nous en avons dégagés beaucoup mais les plus répandus sont ceux qui répondent le mieux au but essentiel d’une allocution, le but de paraitre vrai, de convaincre et surtout de faire valoir sa propre personne aux yeux du public. Donc, se sont la contrainte de crédibilité, de simplicité aussi bien que la parole de décision qui sont largement employées .

 

Mais les moyens discursifs ne vaulent rien sans moyens stylistiques et morphologiques de la langue. Ainsi notre troisième conclusion découle de l’analyse des locutions stéréotypées rencontrées dans les allocutions politiques . Ayant souvent recours à la contrainte de simplicité les sujets parlants n’hésitent pas à faire des allégories qui deviennent possibles par l’utilisation des locutions figées, stéréotypées. Ainsi ils atteignent deux buts, ils parviennent à faire leurs allocutions compréhensibles et saisissantes à la fois. Nous avons en plus remarqué que les clichés de la parole sont moins souvent utilisés que les clichés de la langue.

 

Donc par la présente recherche nous sommes parvenus à atteindre nos objectifs essentiels. Bien sûr que ce sujet est beaucoup plus profont, mais nous avons essayé de saisir ses points essentiels . Je pense que notre recherche théorique et surtout pratique peut servir de base afin d’étudier ce problème plus profondément. 

Introduction

Le choix du présent sujet est conditionné par mon propre intérêt envers le problème de l’éducation des enfants aveugles ou malvoyants. Outre des connaissances spécialisées l’enseignement des enfants handicapés ou en difficulté demande une lourde responsabilité, une immense patience et un grand amour. Mais il est impossible de nommer toutes les qualités que doit posséder un enseignant spécialisé. Mais ce qui est sûr, c’est le fait qu’il lui arrive souvent à donner des conseils aux enfants et parents en difficulté et qu’il doit savoir le faire d’une façon adéquate. Le point essentiel de notre mémoire, ce sont les moyens d’exprimer les conseils. Notre mémoire est basé sur l’analyse de textes consacrés aux problèmes éducatifs des enfants malvoyants. Nous procédons à l’analyse lexico-grammaticale des moyens d’exprimer les conseils à la base des exemples retrouvés dans les textes tirés de sites Internet qui aident les enfants en difficulté et leurs parents.

Comme nous avons déjà remarqué, la thèse essentielle de notre mémoire est le conseil. Pour bien comprendre ce qui est le conseil du point de vue des actes de langage, nous avons consacré la première partie, la partie théorique, à la notion de l’acte de langage. La théorie classique des actes de langage prend son point de départ dans la conviction que l'unité minimale de la communication humaine est l'accomplissement de certains types d'actes. Dans cette partie, nous apprenons les noms des savants qui ont développé et développent jusqu’à présent ce sujet. Nous envisageons les types des actes de langage, leur classification. Nous considérons les actes de langage dans le schéma dialogique. Ayant etudié ce qui est l’acte de langage, nous en examinons un seul type : le conseil.

De plus, nous avons décidé d’introduire dans notre mémoire une partie de caractère socio-culturel. Pour comprendre les solutions proposées nous croyons utile de voir contre types de problèmes se heurte un parent ou un professeur dans l’éducation des enfants aveugles ou malvoyants. Nous y incérons un bref aperçu historique sur l’apparition de l’alphabet Braille et nous décrivons quelques problèmes réels de la scolarité des enfants aveugles en France, le manque de matériel éducatif, les solutions organomiques pour organiser le quotidien de ces enfants etc.

Dans la deuxième partie, la partie pratique, nous faisons l’analyse lexico-grammaticale des exemples retrouvés dans les textes. Nous envisageons les textes qui contiennent des conseils et définissons par quels moyens ils sont présentés. On peut exprimer un conseil explicitement, par des moyens grammaticaux ou lexicaux, et implicitement. Pour révéler le conseil implicite nous analysons les textes qui comprennent des conseils dissimulés, où ils ne sont que sous-entendus.

Nous avons déterminé comme sujet de notre recherche le conseil comme un acte de langage et les moyens de l’exprimer. Pour traiter ce sujet il convient, en premier lieu, de décerner les problèmes à étudier, de formuler le but et de fixer les objectifs à atteindre.

Notre but est donc de voir lesquels des moyens mentionnés sont le plus et le moins utilisés dans les textes analysés. Nous sommes en présences des objectifs suivants :

1. Déterminer la notion des actes de langage

2. Examiner les types des actes de langage

3. Considérer les actes de langage dans le schéma dialogique

4. Décrire le seul type des actes de langage : le conseil

5. Etudier l’histoire de la fondation et des fondateurs d’ un système d'écriture tactile

6. Analyser les problèmes confrontés par des aveugles et malvoyants au cours de leur scolarité

7. Faire l’analyse lexico-garammaticale des textes qui contiennent des conseils

8. Déterminer les moyens les plus utilisés d’exprimer le conseil

 

Conclusion

L’analyse des moyens d’exprimer le conseil est important dans la méthode pragmatique des actes de langage. L’homme parle à l’effet d’obtenir son but et non dans le but de faire l’action de parler. Dans la situation typique de parole insérant le locuteur, l'interlocuteur et l'énonciation du locuteur, l'énonciation est liée avec les plus divers aspects des actes. En parlant, le locuteur met en marche les organes de la parole, prononce les sons. En même temps il fait d'autres actes : informe l'interlocuteur ou provoque son irritation, son ennui, bref, toute une gamme d’émotions.. En outre il exprime l'affirmation ou pose la question, ordonne ou fait un rapport, félicite ou prévient, c'est-à-dire fait un acte que Austin appelle l'acte illocutoire. Dans notre mémoire nous avons essayé d’ analyser un seul type des actes illocutoires : le conseil.

Il s’en suit la deuxième conclusion. Le conseil diffère de l’ordre ou de la prière bien que l’intention soit la même : on parle pour qu’un interlocuteur fasse ou ne fasse pas une action. Mais quand même ils se distinguent, parce qu’il n’est pas la question de la subordination ( l’ordre ) ou du besoin du locuteur ( la prière ), il est question de l’opinion du locuteur, de ce que serait utile et bon pour l’interlocuteur. Celui-ci a toujours le choix de ne pas suivre le conseil. On peut dire que le conseil sert pour aider à prendre un peu de récul et pour aider à avoir un avis. Mais comment peut-on exprimer le conseil ? C’est notre troisième conclusion.

A côtés des moyens explicites : lexicaux, lexico-grammaticaux et grammaticaux, nous avons trouvé un grand nombre d’exemples de conseils qui sont exprimés implicitement. Ce qui signifie qu’une personne est conduite à une action par des exemples, par des conditions de réussite et d’échec, par la description des situations fausses. Les conseils implicites sont des conseils dissimulés, ils ne sont que sous-entendus.

Comme la quatrième conclusion, il est à noter que nous avons atteint les objectifs proposés, mais le sujet  est loin d’être épuisé et il serait intéressant de le reprendre, parce que l’étude des actes de langage de point de vue de leur fonctionnement dans la communication est un phénomène assez récent. Il a été proclamé comme une thèse fondamentale dans la linguistique à la fin du XX ième - au début du XXIième siècles.

Cinquièmement, notre mémoire peut être utile non seulement à ceux qui étudient les problèmes de la pragmatique et des actes de langage, mais à ceux qui s’intéressent à l’enseignement des enfants aveugles, car notre mémoire présente un vocabulaire concernant la cécité et beaucoup de documents nécessaires aux enseignants spécialisés et aux parents des enfants en difficulté.

Введение. Обоснование выбора темы.

Лексика французского языка всегда была предметом пристального внимания со стороны лингвистов многих стран. В сотнях статей, диссертаций, книг подробно исследованы многие частные и общие вопросы французского языкознания, в том числе лексикологии и стилистики. И всё же, располагая таким богатством, всякий, кто изучает французский язык, нередко встречается с большими трудностями в области словоупотребления. Очень часто даже самый подробный словарь, даже блистающая эрудицией монография не могут подсказать ту форму выражения мысли, к которой в данной ситуации, в данном контексте, прибегнул бы носитель языка.

Что же касается игры слов, то это явление подразумевает не только владение иностранным языком в совершенстве, но и так называемое «чувство языка» - некое языковое чутьё, в соответствии с которым и следует строить высказывание на этом языке, а зачастую, и колоссальное владение культурно-историческими фоновыми знаниями. Не существует строгих правил «построения» каламбура – обычно считается, что это явление аналитическому истолкованию не поддаётся. Но, в самом деле, так ли уж неуловим этот дух?

Если это своеобразие языка является не вымыслом, а реальностью, почему же мы не можем его подвергнуть научному анализу с целью последующего синтеза, как мы это делаем с плотью языка: его звуками, формами, синтаксическими конструкциями?

Прежде всего, обнаружилось, что недостаточно постичь прямые и переносные значения слов, их строение и даже сочетаемость. Неповторимость и своеобразие языка связаны не только с тем, имеются ли какие-то слова в языке, но, пожалуй, ещё в большей степени они зависят от закономерностей употребления многозначных слов, синонимов, омонимов, паронимов и т.д.

В настоящей работе мы ставим себе целью провести анализ явления игры слов во французском языке, и проиллюстрировать это явление примерами из произведений Жоржа Брассенса, которого Линда Антрэ (Linda HANTRAIS), автор книги «Le vocabulaire de Georges Brassens » называет «auteur de la chanson poétique ».

Наш выбор материала исследования не случаен. Тексты Брассенса необыкновенно остроумны и филигранны. Именно он популяризировал во Франции жанр, называемый «поэтическая песня», или «интеллектуальная песня». В песнях Брассенса была отражена жизнь французского общества его эпохи. Брассенс был смел и дерзок. Мог прибегнуть к грубости, опошливанию, высмеиванию — за эту честность его любили и любят не только во Франции, но и во всём мире.

Песни Жоржа Брассенса — настоящие памятники французской лингвистики. В них можно найти огромный спектр фигур речи и лингвистических приёмов.

В данной работе мы скноцентрируем наше внимание на игре слов, которую также называют каламбуром.

Для осуществления нашей цели мы подробно изучили теоретический материал, посвящённый исследованию игры слов как языкового явления, мы проанализировали тексты четырех песен Ж. Брассенса: «La supplique d’être enterré sur la plage à Sète », « Les deux oncles », « Les copains d’abord » « Embresse-les tous » с целью выявить наиболее типичные для автора способы построения каламбура.

Актуальность нашего исследования прежде всего обусловлена тем, что, несмотря на многочисленные исследования в этой области, феномен игры слов не достаточно изучен в отечественной и зарубежной лингвистике, и до сих пор остаётся загадкой для многих носителей языка, людей, изучающих иностранный язык и лингвистов.

«... Тексты Брассанса версификационно изощрены до последней крайности. Лёгкость, виртуозность и удручающая регулярность, с которыми он использует моноримы, все виды анжабеманов, каламбурные, составные и игровые рифмы, метарграммы, метаболы, аллитерации, парафразы, скрытые цитаты и проч., порой повергает переводчика в отчаянье. А пресловутая jeu de mots (игра словами) у Брассенса вообще возведена в творческий принцип, о чём он сам неоднократно заявлял. Воспроизвести в переводе даже малую часть всего этого инструментария немыслимо трудно, а чаще всего и невозможно. Так что практически на каждую третью строчку впору давать сноску с классическим переводческим признанием в беспомощности: «в тексте оригинала непереводимая игра слов». (М. Фрейдкин «Жорж Брассанс. Избранные песни»)

Результаты нашей работы имеют теоретическую и практическую ценность для последующих исследований в области лексикологии и стилистики, а также могут быть использованы в преподавании французского языка, как в теоретических курсах лексикологии, стилистики, лингвистики текста, так и в практических курсах обучения языку, анализа и интерпретации текста, и могут служить основой спецкурса по лингвистике. 

 

Заключение

В соответствии с целью и задачами данной дипломной работы, нами было исследовано:

1) в теоретической части (первая и вторая главы):

1 понятие и этимология каламбура;

2 основные классификации каламбура и лингвистические явления, лежащие в его основе;

3 особенности интерпретации и перевода каламбура;

4 биография и творчество Ж. Брассенса

2) в практической главе:

5 38 примеров игры слов в четырёх песнях Ж. Брассенса.

Жорж Брассенс — настоящий самородок. Как известно из его биографии, он даже не доучился в колледже. Весь его творческий путь — это самостоятельные искания, чаяния, увлечение литературой и постоянное самообразование.

Как мы описывали в теоретической главе, существует перечень языковых явлений, на которых строится игра слов; если мы говорим например об игре слов, построенной на устойчивом фразеологическом выражении — то теоретически любой человек может, по определённой схеме расширить устойчивое выражение, включить данное выражение в другой контекст, перегруппировать его и т.д, достигнув тем самым комического эффекта и вызвав улыбку у читателя. К сожалению, а может, и к счастью, на практике всё не так просто. Автору даётся слишком много свободы, сравнить которую можно с океаном. Большинство людей тонут в этой массе воды, а по-настоящему талантливые люди находят соломинку, за которую ухватиться. Однако, есть и такие люди, которые на шаг вперёд даже в своей среде писателей-поэтов. И Жорж Брассенс, среди них. Он, не раздумывая, ныряет в океан лингвистики, с лёгкостью обходит всё подводные камни и течения: «как рыба в воде» - так говорят о людях, которым покоряется та или иная стихия.

На наш взгляд, именно умение создать игру слов является высшей степенью литературного таланта. Однако, возможно Брассенс и не был настолько подкован в теоретическом плане, возможно он и не знал весь спектр языковых явлений, способы их трансформации и т. д. В любом случае, нам уже не удастся это выяснить доподлинно. Но главное, что у нас есть — это песни Жоржа Брассенса. Живые памятники, чествующие его талант. И в песнях — множество интереснейших приёмов, среди которых мы выделили именно игру слов.

В практической главе мы проанализировали 4 песни Жоржа Брассенса: «Supplique pour être enterré sur la plage à Sète », « Les deux oncles », « Embrasse-les tous » и «Les copains d'abord ». В этих четырёх песнях просматриваются основные темы творчества Брассенса: смерть, война, любовь, женщина и дружба. Каждая песня является законченным произведением. Проводя анализ, мы обращали внимание не только на те или иные приёмы в отдельности, но и на общий контекст песни, на её общее настроение и стиль. Брассенс очень умело изобличал пороки человеческие, и всегда делал это с присущей ему иронией и сарказмом. И игра слов в данном случае — прекрасный способ создать у читателя нужный автору образ. Причём сделать это интеллигентно, в имплицитной манере. И Брассенс умело использовал каламбуры как художественное орудие своего таланта. Стоит отметить, что проанализировав всего 4 песни, мы рассмотрели 38 случаев игры слов. И это лишний раз указывает нам на лёгкость, с которой автор создаёт образы и характеры, рисует события и описывает ситуации.

Отдельно несколько слов стоит сказать и об аллюзии у Брассенса. Большинство его каламбуров строятся на аллюзии: читатель, с лёгкой руки автора, постоянно обращается к своим фоновым историко-культурным знаниям.

Можно сказать, что секрет брассенсовской лёгкости заключается и в этом: при помощи аллюзии, создаётся эффект «песни в песне» - всего лишь одно слово или словосочетание может влечь за собой целую цепочку событий, жизнь или отрывок жизни известного персонажа, легенду греческой мифологии, и т. д. Именно поэтому читателю, для которого французский язык не является родным, настолько трудно понять Брассенса всецело, до последней буквы. И даже если, вооружившись страноведческими знаниями о французской культуре, истории, социологии и т. д., такой читатель приложит все усилия к тому, чтобы «разобрать по кусочкам» каждое четверостишие, фразу, словосочетание — мы не уверены, что он всё же сможет сделать это в полной мере. И причина его неудачи проста: он может просто не заметить скрытую аллюзию, реминисценцию и т. д.

Вот почему знаменитая брассенсовская лёгкость настолько коварна: Брассенса нельзя до конца изучить, проанализировать и классифицировать. Брассенс у каждого свой. В своей работе мы лишь коснулись верхушки айсберга. Изучив явление игры слов и проиллюстрировав теорию примерами из творчества Брассенса, мы с новой стороны открыли для себя его талант. И только сейчас нам стало действительно понятно, почему столько людей во всём мире занимаются изучением его творчества. Почему каждый год выходят всё новые и новые работы, посвящённые Жоржу Брассенсу: статьи, анализы, книги.

Брассенс поистине уникален и неисчерпаем. И если бы наблюдал за нами сверху, нет сомнений, что на его лице можно было прочесть всю ту иронию, которой дышит каждая его песня.

INTRODUCTION

 

 

La chanson est un sentiment,

c'est un livre...*

Valentina Tolkounova

 

On ne peut pas vivre sans chanson

comme sans eau...*

Lyubov Ouspenskaïa

(*Traduction d'auteur)

 

Le présent mémoire est consacré à la caractéristique linguistique de chansons françaises du vingtième et du vingt-et-unième siècles.

La chanson française est un bon indicateur de l'état et de l'évolution de la société française. C'est en effet un sentiment du chanteur envers ce qu'il chante, exprimé par les paroles, et c'est vraiment un livre, à l'aide duquel nous pouvons

étudier des faits de l'histoire et de la civilisation du pays. D'ailleurs, grâce à la chanson française on peut approfondir ses connaissances du français et même l'apprendre, car apprendre une langue, c’est aborder une autre manière de voir le monde, découvrir un univers culturel et linguistique différent de sa culture d’origine. Tout cela nous offre la chanson française contemporaine très riche en faits de civilisation qui deviennent avec le temps de plus en plus divers.

Donc, selon nous, caractériser ou bien étudier la chanson française contemporaine, c’est étudier l’histoire, la culture et la civilisation de la France mais aussi c’est apprendre la langue de la France d'aujourd'hui qui sert à communiquer et qui permet à des personnes d’échanger des informations, d’exprimer ses sentiments, ses opinions, etc. Ainsi, la chanson est un lien avec la culture de l’autre dans toute sa diversité. C'est pourquoi nous avons choisi le thème présenté et nous croyons que l'apprentissage du français à travers la chanson est efficace et très actuel aujourd'hui.

L'objet de nos recherches est représenté par quelques chansons contemporaines interprétées par de grands chanteurs français, des représentants de leur temps et de leur courant musical. Ainsi, nous avons sélectionné les chansons de Ch. Trenet, de G. Brassens, de P. Bachelet, de Renaud Séchan et du groupe NTM. Nous avons choisi les chansons de Brassens et de Trenet, de ces deux maîtres de la chanson française, car elles représentent une école classique de la chanson du vingtième siècle en France et ne peuvent ne pas plaire. Nous avons sélectionné Les corons de Bachelet car cette chanson chante le métier de mineurs et contient beaucoup d'information importante pour chaque linguiste. Enfin, quant aux chansons de Renaud et du groupe NTM, on les aime bien et les écoute souvent. Ces chansons sont non seulement très populaires parmi les jeunes Français, elles contiennent d'ailleurs beaucoup d'information intéressante et importante sur la vie et la culture françaises contemporaines, car elles sont assez libérées de la norme sociale et même linguistique.

L'objectif du présent mémoire est de caractériser les chansons sélectionnées du point de vue linguistique et de leur donner la caractéristique extralinguistique essentielle.

Les tâches de nos recherches sont assez nombreuses:

1. Prendre connaissance de plus près de la chanson populaire française et de son histoire pour comprendre l'évolution de celle-là et de la société française.

2. Etudier la théorie et la méthode d'autres auteurs pour créer ensuite notre propre manière de caractériser les chansons du point de vue linguistique.

3. Etudier en détail la structure du texte de chaque chanson sélectionnée afin de relever tous les mots nouveaux, et de déterminer ces mots, de trouver leurs synonymes pour qu'ils ne nous soient plus inconnus.

4. Etudier les noms propres, les toponymes, les noms d'origine étrangère, les dates importants pour la compréhension du thème, du sens de la chanson et, à travers ces données, de la culture et des conditions de la vie en France.

5. Noter et étudier les phénomènes phonétiques et grammaticaux les plus saillants de chaque chanson.

6. Comparer les phénomènes phonétiques et grammaticaux au lexique de chaque chanson pour l'attribuer à un registre de la langue.

7. Etudier les faits de la civilisation, déterminer le thème essentiel de la chanson en s'appuyant sur ces faits pour donner une caractéristique extralinguistique essentielle de chaque chanson sélectionnée.

8. Comparer toutes les chansons à partir de leurs thèmes et noter le degré de leurs importance pour notre caractéristique linguistique.

Suivant les buts de nos recherches, le présent ouvrage est divisé en trois parties thématiques. La première partie est informatique, elle contient les données littéraires sur la chanson contemporaine, ses lois et son histoire.

La deuxième partie est théorique. Elle présente la théorie nécessaire sur les principes et la méthode de l'analyse des chansons, sur la norme et la variation linguistiques, elle donne des exemples concrets de l'analyse extralinguistique des chansons.

La dernière partie est complètement pratique et représente la caractérisique linguistique détaillée contenant les faits extralinguistiques de chaque chanson sélectionnée.

Les annexes représentent les textes complets de toutes les chansons. Tous les mots importants et intéressants pour notre caractéristique linguistique sont soulignés dans les textes.

L'importance théorique du présent ouvrage consiste en élaboration et en usage de la caractéristique linguistique pour les tâches concrètes.

L'importance pratique consiste en possibilité de l'exploitation des résultats de recherches pour les cours de lexicologie, de phonétique et de grammaire, et même pour des mémoires de fin d'année et d'études.

 

 

CONCLUSION

 

 

La chanson est une espèce de réalité où se mêlent de façon inséparable parole, musique et intreprétation.

Nous avons pris connaissance de la chanson populaire française, de ses lois, de son histoire, et nous avons compris son évolution dans la société française d'aujourd'hui. La fonction première de la chanson est d’amuser, de distraire, de raconter une histoire, de faire danser, c’est sans doute pour cette raison que longtemps la chanson a été ignorée dans l’apprentissage ou bien dans l'enseignement du français. Parmi les intellectuels, elle a été considérée comme un genre trop frivole pour être étudié sérieusement. Mais aujourd'hui les fonctions de la chanson sont beaucoup plus nombreuses. Elle peut tromper l'ennui ou la nostalgie, aider à soutenir l'effort physique, à supporter le malheur, elle est bien capable de toucher nos coeurs et nos esprits, etc. Enfin, à l'aide de la chanson, on peut apprendre une langue étrangère.

Le XXe siècle est celui de la chanson classique, c'est le temps de grands noms, tels que E. Piaf, I. Montand, Ch. Aznavour, Ch. Trenet, G. Brassens, J. Brel, J. Dassin, M. Mathieu et d'autres. Leurs chansons sont de belles histoires mélodiques et romantiques. La fin du XXe et le début du XXIe siècles nous donne des chansons plus libérées de la norme sociale et linguistique, plus monotones et plus agressives à la fois, c'est le nouveau temps des chansons argotiques et rap, c'est le temps de nouvelles générations, des chansons de Renaud, des groupes NTM, MC Solaar, IAM, Trobadors, Assassin, etc. Autres temps, autres chansons. Voilà en quoi consiste donc le lien inséparable entre la chanson et la société.

Pour la meilleure compréhension d'une chanson, il est très important de caractériser les textes du point de vue de trois aspects linguistiques: du point de vue grammatical, lexical et phonétique. C'est juste sur ces trois composants essentiels que se base tout le texte. L'interprétation de la chanson révèle non seulement des particularités linguistiques mais aussi des faits paralinguistiques et extralinguistiques.

En nous appuyant sur la théorie et la méthode des auteurs français, nous avons créé notre propre manière de caractériser les chansons du point de vue linguistique qui consiste en:

·l'écoute du texte (autant de fois que l'on veut);

·l'étude et l'explication des faits de la civilisation, des noms propres, des        toponymes, des termes étrangers;

·l'étude du lexique inconnu lié ou non au thème abordé;

·l'étude de la prononciation (phonologie);

·l'étude des questions de grammaire;

·une approche thématique;

·la caractéristique extralinguistique des chansons.

L'analyse détaillée de six chansons françaises: Montélimar, Dans mon H.L.M., Les corons, Hélicoptère, Paris sous les bombes et Les bobos a montré que sile texte est écrit dans le registre familier, les aspects lexical et phonétique seront aussi de ce registre. Même les constructions grammaticales d'une chanson contenant des expressions familières ne sont pas souvent comme celles кажется, немного неловкое выражение? du style soigné ou bien standard.

Ainsi, la chanson "spécialisée" Les corons appartient au registre soutenu.

Montélimar et Hélicoptère appartiennent au niveau moyen ou courant de la langue, tandis que le registre d'autres chansons sélectionnées est familier. Dans la chanson du français soutenu, la prononciation est recherchée, les liaisons obligatoires et facultatives sont toujours observées, tous les "e" muets sont prononcés. Le rythme est ralenti, toutes les syllabes sont pronocées distinctement. L'ordre des mots de ces chansons est direct. Le lexique ne contient pas de termes familiers, populaires ou argotiques.

Le rythme des chansons du registre familier est plus ou moins accéléré, la prononciation est plus négligée ou relâchée, les syllabes sont mâchées surtout dans les chansons argotiques. Les "e" muets sont souvent omis et les liaisons se font de moins en moins. Quant au lexique, il est riche en tournures populaires, argotiques, en mots polysémiques. C'est le vocabulaire qui constitue l'obstacle premier et essentiel pour la compréhension totale du texte de ces chansons, ce qui concerne surtout les chansons argotiques. C'est pourquoi celles-ci sont les plus intéressantes du point de vue linguistique. Il est à noter que les chansons rap représentent souvent le mélange de divers styles, comme on l'a vu dans la partie pratique, mais restent quand même du niveau familier.

En s'appuyant sur les faits de la civilisation, on a déterminé les thèmes des chansons et on a donné une brève caractéristique extralinguistique à chaque chanson sélectionnée.

Il est donc évident que la chanson est inséparable du milieu dans lequel elle évolue. Chanson réaliste, chanson nostalgique ou chanson d'amour, chanson d'humour, etc. continuent d'être les grandes catégories du terme "chanson française". Celle-ci nous permet de prendre part aux recherches passionnantes qui consistent à reconnaître qui parle, comment, de quoi, à qui, etc. à travers la réalisation verbale des énoncés, ce qui correspond toujours au procès individuel d'appropriation d'une langue.

Les chansons analysées illustrent les chansons réalistes: Montélimar, Dans mon H.L.M., Les bobos, et les chansons nostalgiques: Les corons, Hélicoptère, Paris sous les bombes.

Les chansons nostalgiques sont bonnes du point de vue comparatif, car on peut bien comparer le temps et la société d'aujourd'hui avec ceux d'autrefois. Ces chansons chantent toujours le passé, la jeunesse ou l'enfance et donnent parfois un sens triste et mélancolique. Tandis que les chansons réalistes ou sociales, les chansons rap ou argotiques parlent, au contraire, des problèmes à résoudre, de la vie réelle qui est en général très dure. D'ici est toute l'expressivité de l'interprétation, l'infraction aux normes linguistiques, le mélange des registres, etc. Dans ces chansons on dit tout ce à quoi on pense, sans rien cacher.

Il est naturel que pour la meilleure compréhension de la situation qui existe en France et dans la société française, il vaut mieux caractériser ces deux types de chansons qui disent toute la vérité du présent ou du passé. Donc, chacune des chansons est importante pour la caractéristique linguistique, chacune a enrichi notre connaissance de la langue, de la culture française, et a fait notre compréhension des textes très nette.

Notons que toutes les chansons françaises sont différentes. Certaines se prêtent plus que d'autres à un aspect lexical, d'autres sont faciles à exploiter sur le plan grammatical... Et c'est une caractéristique linguistique qui sert à relire, avec une compréhension complète, leurs textes. Enfin, avec une bonne compréhension vient le vrai plaisir de l'écoute des chansons et, en même temps, de l'apprentissage du français.


 


Дата добавления: 2021-02-10; просмотров: 53; Мы поможем в написании вашей работы!

Поделиться с друзьями:




Мы поможем в написании ваших работ!