Stress au travail : comment faire une pause efficace ?



Gilets jaunes : «Ni renoncement ni aveuglement», répond l’exécutif Le président de la République semble réserver ses annonces à demain mardi pour calmer la grogne des Gilets jaunes. La réponse de l’exécutif au mouvement des Gilets jaunes est « une réponse globale », et « pas un renoncement », ni « non plus l’aveuglement », a déclaré ce lundi le porte-parole du gouvernement. Selon Benjamin Griveaux, les Gilets jaunes représentent une « France qui dit une détresse à laquelle les pouvoirs publics dans leur totalité n’ont pas su apporter une réponse ces derniers temps. » « Notre réponse à nous, c’est une France de l’éducation, du mérite, du travail. Ce n’est pas un renoncement […] Ce n’est pas l’aveuglement non plus ». Cette réponse « passera par notre capacité à mettre tout le monde autour de la table, ça n’est pas en réponse au mouvement des Gilets jaunes. » Pour le porte-parole, la réponse passera « par de nouvelles méthodes, pas par un changement de cap » « Nous devons changer nos méthodes, nos pratiques, notre manière de mettre en œuvre nos politiques. Nous devons en finir avec le surplus de normes », a dit Benjamin Griveaux, avant de pointer « l’irresponsabilité généralisée qui nourrit la colère du peuple. » En conseil des ministres quelques minutes auparavant, Emmanuel Macron avait dénoncé les « scènes de guerre » qui ont « parfois » eu lieu ce week-end lors des manifestations. « Il ne faut pas sous-estimer l’impact sur les esprits que ce soit en France ou bien à l’étranger avec parfois des scènes de guerre que beaucoup de médias ont relayé à nouveau en France et à l’étranger », a déclaré le chef de l’Etat, selon les propos rapportés par le porte-parole. « Il est difficile d’expliquer que parfois certains élus ou relais d’opinion puissent avoir une quelconque complaisance à l’égard de ces casseurs, minoritaires je le rappelle, mais néanmoins présents », a-t-il ajouté. Désenclaver les territoires Ces propos tenaient lieu d’introduction à la présentation de la Loi d’orientation des mobilités (LOM), portée par Élisabeth Borne. La ministre des Transports a d’abord évoqué la « colère exprimée par les Gilets jaunes » qu’elle a considérée comme « un problème très profond, des décennies d’abandon de ces territoires ». La ministre a coupé court : « On ne va pas répondre en un instant à ces difficultés » mais « on va mettre le paquet, avec des investissements ciblés sur les transports du quotidien.» « Ensuite, on a une boîte à outils pour les élus, qu’on va mettre à l’œuvre à leur côté, comme par exemple un forfait mobilité pour le covoiturage, le développement des véhicules électriques en libre-service comme ça se fait en Vendée et à Charleville-Mézières », a continué la ministre qui a annoncé une enveloppe d’un milliard d’euros pour le désenclavement des territoires. Elisabeth Borne l’illustre ainsi : « Je répète depuis 18 mois qu’un Français sur quatre avait refusé un emploi parce qu’il n’avait pas de moyen de se déplacer ».   2

Vivre en France avec 2000 euros : ils racontent leurs fins de mois difficiles

Yves, Lucie, Erwann ou Nathalie, tous ceux que nous avons interrogés ont du mal à boucler les fins de mois. Et pourtant, ils travaillent, souvent dur, et n’ont pas forcément des salaires très bas. Certains sont des Gilets jaunes, d’autres non. Mais tous espèrent mieux.

Ils ne sont pas pauvres mais, pour autant, ils sont bien loin d’être riches. Ces soudeurs, techniciens, secrétaires, infirmiers ou postiers qui paient des impôts mais n’arrivent pas toujours à joindre les deux bouts nourrissent cette classe moyenne inférieure, vivant avec environ 2 000 € par mois.

En France, 20 % des salariés gagnent entre 1 800 et 2 200 € nets par mois. Soit environ 6 millions de personnes. Et 30 % des ménages disposent d’un revenu mensuel net inférieur à 2125 €.

D’ordinaire, on ne les entend guère. Mais depuis quelques jours, ils donnent de la voix pour dénoncer leurs pertes de pouvoir d’achat, la hausse du coût de leur plein d’essence, l’absence de coups de pouce de l’Etat car leurs revenus sont trop… élevés ! Le mouvement des Gilets jaunes vient, en effet, de mettre en lumière leurs conditions de vie.

Nous avons décidé de donner la parole à ces « déclassés », victimes du « matraquage fiscal » comme ils disent. Certains ont choisi de revêtir la tunique fluo, d’autres préfèrent rester à l’écart de la fronde organisée. Mais tous racontent un quotidien de plus en plus difficile, en ville comme à la campagne.

YVES, 60 ANS : « J’ai l’impression de bosser pour rien »

Chauffeur de VTC à Toulouse, Yves gagne entre 1 000 à 1 500 € nets par mois. Il est en couple avec une assistante de gestion avec laquelle il a une petite fille de 8 ans. Le revenu total de son foyer est d’environ 3 000 €.

Depuis trois ans, l’homme a créé son entreprise de VTC à Toulouse (Haute-Garonne). En costume, affublé de son gilet jaune portant l’inscription « la vache à lait n’a plus rien à donner », ce père de famille, ne décolère pas contre l’Etat.

« Je travaille 12 heures par jour, six jours sur sept et pourtant à la fin du mois, sur les 5 000 € de chiffre d’affaires que j’engrange, il me reste moins de 500 €, une fois toutes mes dépenses payées, assure ce chauffeur autoentrepreneur. J’ai l’impression de bosser pour rien ! Pratiquement tout passe dans mon crédit voiture, mes deux assurances auto, mon loyer de 700 €, les assurances pour la maison et mon boulot, les amendes de stationnement, le gazole. Trois quarts dans des charges ! Et puis, à la fin, ce qui me reste est donc insuffisant pour me payer des loisirs ou un resto ! Cela fait trois ans que je n’ai pas pris un jour de vacances ».


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«Patient, gentil, désintéressé», Justin Bieber «essaie de prendre modèle sur Jésus»

Le chanteur canadien, uni depuis juillet au mannequin Hailey Baldwin, fait ses premiers pas d'homme marié. Il en a profité pour rappeler sur Instagram sa ferveur religieuse et sa volonté de se rapprocher de Dieu.

On croyait lointaine l'époque où Edith Piaf allait se recueillir sur la tombe de sainte Thérèse de Lisieux. Pourtant, dans le monde de la musique, le banc des croyants accueille une superstar: Justin Bieber. Et il tient à le faire savoir. Dans un post Instagram publié samedi 24 novembre, l'interprète de One time a rappelé les efforts qu'il prodigue pour s'approcher du modèle de Jésus-Christ.

Justin Bieber souhaitait un joyeux Thanksgiving à ses fans. Il en a profité pour décrire son expérience d'homme marié. «Les relations sont difficiles et l'amour jamais facile, mais merci Jésus de me montrer la voie!», écrit Justin Bieber, qui a récemment épousé le mannequin Hailey Baldwin. Une photographie de pins dans la neige confère un certain mysticisme à cette profession de foi.

Thanksgiving est une fête très populaire en Amérique du Nord, initialement religieuse. Une «action de grâce» en remerciement de la fertilité et du bonheur apportés l'année passée. Le christianisme de Justin Bieber n'est pas une découverte. Au Guardian, il avait déjà affirmé en 2010, aux premières heures de sa célébrité, prier «deux à trois fois par jour». Plus jeune, il était inscrit dans un établissement bilingue franco-anglais, l'École catholique Jeanne Sauvé à Stratford, au Canada.

«Chaque jour est un nouvel apprentissage où j'essaie de prendre modèle sur lui, patient, gentil, désintéressé... J'ai encore du chemin à faire!», continue le chanteur de 24 ans sur Instagram, avec force humilité. Et de conclure: «Mais la grâce de Dieu est suffisante!». Théologiquement, cette dernière exclamation n'est pas anodine. Sans le savoir, Justin Bieber confesse qu'au XVIIe siècle, lors de la querelle de la «grâce suffisante et de la grâce efficace», il aurait pris fait et cause pour les Jésuites contre les Jansénistes. Comme eux, l'interprète de What Do You Mean? défend que l'homme est sauvé par nature, prenant le risque de minorer le rôle de Dieu.

En 2015, il avait aussi tranché la question de la liturgie: «Vous n'avez pas besoin d'aller à l'église pour être chrétien. De même que si vous allez manger chez Taco Bell, ça ne fait pas de vous un Taco». À quand une exégèse de l'œuvre théologique de Justin Bieber?

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Stress au travail : comment faire une pause efficace ?

Pas de travail productif sans pause efficace. Pour une journée rentable sans pression supplémentaire, optimisez vos pauses antistress… et évadez-vous du bureau !

En ce moment

Bien gérer le travail ne suffit pas toujours. Si une bonne organisation allège la pression, encore faut-il tenir le rythme… Pour une vie professionnelle avec un minimum de stress, une solution : la pause. Laquelle ? De la pause-café à la thérapie du rire, à chacune sa solution pour une journée de travail sans tension superflue.

Stress au travail, le bon rythme de pause

Le rythme idéal de travail, selon une étude récente, serait de 52 minutes d'activité pour 17 minutes de pause. Votre chef fronce les sourcils ? Réduisez la durée, mais pas en dessous de dix minutes : c'est le temps dont a besoin votre cerveau pour décrocher. Une pause efficace réduit le stress, tout en augmentant votre productivité ! Votre cerveau est soumis à des cycles de l'attention. Inutile de lutter lorsque vous avez du mal à vous concentrer… Mieux vaut prendre quelques minutes pour respirer. Contrairement à certaines idées reçues, faire une pause en plein travail ne nuit pas à l'efficacité, bien au contraire.

En vidéo, un quart des Français est en état d'hyper-stress au travail

Des pauses bien marquées pour mieux gérer son stress

Pour être moins stressée au travail, une pause est certes indispensable, mais pas n'importe laquelle. Interrompre vos tâches pour lire vos mails ne constitue pas une pause. Un break antistress sous-entend de couper totalement de l'activité en cours : ne lisez pas vos mails, ne répondez pas au téléphone, ne lisez pas de rapport… et ne parlez pas travail devant la machine à café. L'idéal ? Sortez. Respirer de l'air frais permet à votre cerveau de s'oxygéner, et donc de se régénérer. Quelques minutes suffisent pour un sentiment de bien-être qui vous permettra de tenir la journée de travail sans angoisse.

Que faire pendant une pause antistress au travail ?

Éviter la crise de nerfs au bureau passe par une pause efficace. Quant à la façon de remplir votre pause, à vous de choisir ! Un coup de fatigue ? Offrez-vous une collation énergétique. Vous avez besoin de changer de monde ? Fermez les yeux et écoutez vos musiques favorites au casque. Lisez un chapitre de votre livre préféré, ou lancez une conversation informelle avec des collègues choisis… Un bon fou rire opère des merveilles sur un esprit sous tension. Dans tous les cas, levez-vous, étirez-vous, éloignez-vous de votre bureau. Et si vous en avez la possibilité, sortez à l'extérieur, votre travail n'en sera que plus productif.

 

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60% des cadres envisagent de démissionner, selon une étude de Cadremploi

Parmi les cadres qui ont déjà démissionné, plus de 80% "constatent un impact positif sur leur niveau de bien-être général", notamment sur leur vie privée. (Crédits : REUTERS)Selon Cadremploi, les 3 millions de cadres du secteur privé français évoluent sur un marché de plein emploi, ce qui expliquerait d'une part leur appétit de changement retrouvé et d'autre part la difficulté qu'affrontent les entreprises pour les recruter et à les fidéliser.

Les employeurs et leurs DRH risquent de tomber de leur chaise en lisant ce sondage réalisé par l'Ifop pour le compte de Cadremploi : six cadres sur dix envisagent de démissionner de leur poste actuel, principalement pour améliorer leurs perspectives professionnelles et leur salaire, selon une étude Ifop pour Cadremploi publiée mardi. 20% des cadres pensent même "souvent" à démissionner et "plus d'un cadre sur trois" va jusqu'à envisager une reconversion, d'après cette enquête.

Pour 80% des cadres, démissionner a été positif sur le bien-être général

Mais quatre cadres sur dix perçoivent la démission "comme risquée". Pourtant, parmi les cadres qui ont déjà démissionné, plus de 80% "constatent un impact positif sur leur niveau de bien-être général", notamment sur leur vie privée, relève Cadremploi dans un communiqué.

Pour ceux qui pourraient franchir le pas, "le manque de perspectives professionnelles et la rémunération" seraient "les principaux déclencheurs de démission", devant les "relations avec le management", "l'intérêt des missions" et "des raisons relevant de la vie personnelle", précise Cadremploi.

"Les cadres - qui sont plus de 3 millions en France dans le secteur privé - évoluent sur un marché de plein emploi où les entreprises ont des difficultés à les recruter et à les fidéliser. Les cadres ont donc la chance de pouvoir envisager de quitter leur entreprise pour tenter d'être plus heureux ailleurs si cette dernière ne répond pas à leurs attentes", souligne Julien Breuilh, directeur des études de Cadremploi, cité dans le communiqué.

Démissionner et toucher le chômage ? Une nouveauté bien accueillie

La loi "Avenir professionnel" est "bien accueillie" par six cadres sur dix, selon l'enquête. Votée l'été dernier, cette loi va ouvrir le droit à une indemnisation chômage, sous conditions, en cas de démission avec un projet de reconversion ou avec un projet de création ou reprise d'entreprise.

Mais pour entrer en vigueur, ce dispositif doit encore être retranscrit dans la nouvelle convention d'assurance chômage dont les négociations entre partenaires sociaux viennent à peine de commencer.

 

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Дата добавления: 2019-01-14; просмотров: 113; Мы поможем в написании вашей работы!

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